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ÉTRETAT
ROADTRIP #4
ÉTRETAT
Maintenant que l’automne s’est installé, et que le froid du matin refait surface (doucement mais sûrement), j’ai envie de partager avec vous les derniers jours de mon expédition, histoire de vous réchauffer un peu… 🙂
Pour terminer ce voyage à travers la France, j’ai choisi de poser mes bagages à Étretat, après un arrêt à Omaha Beach, l’Overlord Museum, la pointe du Hoc et le cimetière américain. Sur la route, j’ai pu remarquer que la Normandie comptait de nombreux champs immenses, remplis de coquelicots ; c’est tout simplement magique…
Avec quelques petites appréhensions, je suis arrivée en début de soirée au camping municipal d’Étretat (le camping et moi, ça fait douze). Après m’être battue une heure pour monter ma tente, me voilà installée pas du tout confortablement sous mon toit en toile.
Ma nuit était tout aussi pourrie que la première fois que j’avais passé la nuit sous une tente (à partir de là, le camping et moi, ça a commencé à faire vingt-cinq). Le vent, la pluie, le froid… = une Nathou en jogging et en gros sweatshirt en mode tortillas dans son sac de couchage, avec l’impression qu’elle va s’envoler… C’est donc après une courte nuit que je me suis levée à l’aube avec pour objectif de passer une bonne partie de la journée à monter aux falaises.
C’est à pied que je suis partie du camping jusqu’aux falaises, situées à un peu plus d’1 km. Appareil photo, objectifs, bouteille d’eau, barres de céréales à la pomme et plan des falaises dans le sac à dos, j’ai commencé par la falaise d’amont.
Puis je suis allée à la falaise d’aval, sans savoir ce qui m’attendait là haut : un spectacle époustouflant, à perte de vue, perché entre les rochers et la mer, la verdure et la terre. On se sent tellement petit quand on est là haut…
On pourrait rester des heures assis sur un coin d’herbe à regarder la mer, les goélands, écouter le bruit des vagues.
J’ai passé deux jours fantastiques, pris une vraie bouffée d’oxygène sous un ciel bleu. Le soir, après une bonne galette normande, je suis retournée à la falaise d’amont pour admirer le coucher du soleil.
Le lendemain matin, je reprenais la route du retour vers l’Alsace, des souvenirs plein la tête. Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas une seule seconde à repartir seule. J’ai déjà d’autres projets pour l’année à venir, si j’ai des vacances.
Biseàtous
Posté le 18/12/2015
'ON FAIT COUCOU
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