Une nouvelle édition du Grand-Est Mondial Air Ballons se prépare pour cet été, et bien entendu, pour la quatrième fois consécutive, nous en serons.
Si vous voulez en savoir plus sur l’événement, je vous invite à (re)lire mon article sur l’édition de 2019, qui explique ce qu’est le GEMAB, comment s’y rendre, les infos pratiques de l’événement et les envols de masse.
Ce rassemblement, cet envol de masse des montgolfières au petit matin ou au soleil couchant, c’est pour moi un moment de grâce absolue, un instant magique auquel il faut assister au moins une fois dans sa vie. Mon rêve absolu : pouvoir photographier les ballons depuis un autre ballon (2 en un, un de mes rêves étant de faire un vol en montgolfière).
En 2021, nous avons décidé de profiter un peu plus que d’accoutumé à cet événement privilégié, organisé dans le Grand-Est. Retour sur une 18ème édition riche en couleurs.
Nous avons décidé pour cette fois-ci d’y aller pour le week-end complet, et ainsi, prendre part à plusieurs événements du programme, assister cette fois à plusieurs envols de masse, de points de vue différents. Nous avons donc pris la route le vendredi soir après le boulot, pour prendre notre emplacement et planter la tente au Camping Le Paquis, situé à Corny-Sur-Moselle, le long de la Moselle. Un petit havre de paix non loin de l’aérodrome, qui nous a permis de nous reposer quand il le fallait, pour un prix tout à fait raisonnable.
Une fois en place, nous avons décidé de nous rendre directement à Chambley pour participer à la nuit des étoiles.
Au programme : des passionnés d’astronomie qui mettent à disposition de tous des télescopes, et nous en apprennent plus sur les étoiles et les planètes. J’ai donc pu pour la première fois de ma vie pu admirer Jupiter et ses anneaux, ça fait un petit quelque chose.
Un moment tout doux et très calme avant que Ballonville ne referme ses portes jusqu’au lendemain matin.
Pour les deux envols de masse du matin, le réveil sonne très tôt. Nous sommes sur place en général pour l’ouverture des portes de Ballonville, aux alentours de 06h00 pour un décollage prévu à partir de 06h30.
Le premier (samedi matin), nous l’avons fait depuis l’aérodrome, mais pour celui du dimanche matin, nous avons décidé de prendre le risque que les ballons partent dans le “mauvais sens” en nous postant le long d’un champ de tournesols en fleurs. C’est un point de vue incroyable, qui donne aux ballons une nouvelle dimension. De quoi ravire mes yeux de petite photographe en herbe !
Avec la radio du GEMAB sur le téléphone, nous pouvons écouter les commentaires et les points météos depuis le chemin. Avec les chaises de camping et le plaid en prime, nous sommes postés comme des rois, à attendre que ça décolle. Alors pas de chance pour nous, cette fois-ci, le vent était contraire, et les nacelles ne sont pas venues caresser les tournesols, mais cela n’empêche que le spectacle reste somptueux, à en croire les photos que j’aie pu réaliser tout de même.
Note pour les intéressés : le matin, il fait vraiment frais. Personnellement, j’avais mon polaire, et le dimanche matin, pour l’attente, j’étais emmitouflée dans un plaid.
Après l’envol du matin de samedi, nous avons décidé de faire quelques courses, puis d’aller nous reposer et manger avant de revenir en fin d’après-midi à l’aérodrome. Cette-fois ci, nous sommes équipés tels des habitués : chaises de camping (un peu encombrant mais tellement vivifiant quand on attend des heures au soleil), lunettes de soleil, crème solaire, casquette. L’attirail de la personne qui s’apprête à patienter de longues heures au soleil… parce qu’à Ballonville, point d’ombre si ce n’est dans les bâtiments. On attend, on observe les différents baptêmes de l’air organisés, et on sait qu’on aura une chouette place pour l’envol de masse.
Notre emplacement nous a permis pour la première fois de suivre de manière commentée la mise en place des montgolfières, de l’arrivée des pilotes jusqu’au décollage. Nous en avons tellement appris, que ce soit sur les ballons, ou encore sur la manière de gonfler l’enveloppe et le décollage. Devant nous, pour exemple, un pilote irlandais, fidèle du GEMAB depuis de longues années.
Le monde afflux assez rapidement, et même si le principal spectacle se voit évidemment de partout (il suffit de lever la tête), j’avais très envie de voir et en apprendre plus sur la mise en place.
Presque tous les soirs, de 21h à 22h30, vous pourrez assister à ce petit moment hors du temps : les mini-montgolfières.
Elles sont présentes en journée de 8h30 à 11h00 en tant qu’animation dans le hangar d’exposition, mais ce qui est intéressant, c’est surtout de les voir le soir, dans la pénombre jusqu’à l’obscurité d’une nuit douce d’été.
Les mini-montgolfières, ce sont comme leur nom l’indique, des passionnés qui fabriquent eux-mêmes de petites montgolfières…et font voler des doudous ! Alors, elles ne montent pas très haut et sont attachées au sol, mais j’ai trouvé ça vraiment mignon pour les enfants (et même pour les grands enfants).
Un week-end au Mondial Air Ballons, c’est pour moi quelque chose à faire au moins une fois dans sa vie, rien que pour l’émerveillement. Je ne dis pas que j’irai ad vitam aeternam sur chaque prochaines éditions, mais pour l’heure, c’est le week-end slow life qu’on s’accorde. Parce que oui, la journée (entre 09h00 et 15h00), on est au camping, on fait la sieste, on se fait notre plat campeur préféré aka les fameux croques-monsieur-à-la-poêle-dans-le-beurre-demi-sel. On prend le temps de se reposer mine de rien, et surtout, de rêver un peu plus à chaque envol d’un jour prendre part à bord d’une nacelle…
A bientôt les aéronautes, à bientôt Chambley…
Posté le 31/05/2023
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