BRÈVES DE VOYAGE | AIR NAMIBIA & AIR FRANCE
Avez-vous déjà vu, un avion qui décolle 30 minutes en avance ? Nous, oui. Nous sommes arrivés à l’aéroport de Windhoek 1h30 avant le décollage. Déjà à l’enregistrement, pas de tapis à bagages, mais un monsieur qui vient prendre nos valises. Original mais soit, on est dans un petit pays. Nous arrivons en salle d’embarquement, une heure avant le vol au moins, et pouvons embarquer quasiment immédiatement. Et là, une bonne demi-heure avant l’heure prévue du décollage…nous décollons. J’avoue, encore aujourd’hui, nous n’avons pas compris ! C’était un peu insolite pour le coup…
Bien évidemment, arrivés à Johannesburg, pas de place pour nous accueillir pour le débarquement. Nous tournons un peu en rond avant de se rendre compte que l’avion retourne sur la piste. On n’y comprend définitivement plus rien. Le pilote fait une annonce, nous devons débarquer avec les cargos ! C’était une longue journée qui nous attendait, assis dans l’aéroport, jusqu’à l’enregistrement pour notre prochain vol, direction Paris puis Bâle-Mulhouse.
Nous sommes à bord du vol KL2147, et le repas nous est servi. Et là, c’est le drame (pour moi). Je me méfie toujours de ce qu’on me sert, étant allergique à de nombreuses choses, pas commodes (le basilic par exemple). Il m’était déjà arrivé de faire une crise allergique dans un avion, et ce n’était pas la meilleure expérience que j’aie pu avoir. Aussi, quand il y a du vert quelque part, je ne mange pas. Ici, une salade sans vert, ni chez moi, ni chez Pépito, je ne me méfie donc pas. Sauf que… le basilic était là quand même, et c’est le début de 2 heures de cauchemars pour moi !
Postée devant les toilettes, à y faire des allers-retours avec les hôtesses qui me demandaient régulièrement si tout allait bien, si je voulais voir un médecin à bord… deux heures un peu chaotiques pour moi, à vomir mes tripes. Tout à coup, une dame attendait pour aller aux toilettes et je lui dis que c’est libre, sauf que… le pictogramme était rouge. J’ai donc plus ou moins cassé la porte d’un A380… Les hôtesses essaient de trouver des solutions, et disent à un passager qui entre dans les toilettes de ne pas verrouiller de l’intérieur, car le verrou a un souci et qu’il pourrait rester coincé à l’intérieur. Le monsieur entre, verrouille la porte, et l’hôtesse, me regardant d’un air dépité me dit “ce n’est pas la même culture…”. Quant à moi, après cette galère, je commençais à me sentir mieux et décidais de retourner à mon siège, épuisée, quand Pépito me dit “ne regarde pas dehors”. Bingo, il y avait de l’orage en dessous de nous, et ceux qui me connaissent savent que j’ai la phobie de l’orage. Décidément, ce vol retour n’aura pas de tout repos pour moi… mais aujourd’hui, j’arrive à en rire !
'ON FAIT COUCOU
LES P'TITS GARS'