THIS IS NAMIBIA #3 |
DU SPITZKOPPE À WATERBERG PLATEAU

Cet article présentera deux étapes de notre voyage, dans deux types de montagnes rocheuses bien différentes : Le Spitzkoppe et ses pics rocheux de couleur claire, et Waterberg plateau et ses falaises rocheuses orangées.

Au vu des 3 jours passés à Etosha, et le nombre de photos prises, je réserve un prochain article entièrement dédié à ce parc incroyable, étape intermédiaire entre Spitzkoppe et Waterberg Plateau.

thumbnail voyage namibie skitzkoppe
Maps 3

ÉTAPE 5 | LES MONTAGNES ROCHEUSES DU SPITZKOPPE

Après plus d’une semaine d’exploration de la Namibie, nous avons déjà observé une grande diversité de paysages, tous à couper le souffle. Nous sommes toujours dans le désert du Namib, un peu plus au Nord, dans la région du Damaraland. Nous commençons à apercevoir les montagnes rocheuses du Spitzkoppe, aussi somptueuses qu’impressionnantes, dont le pic le plus haut s’élève à 1728 mètres d’altitude.

Ce moment du voyage aura été un peu plus “chill”, dans le sens où nous n’avons pas exploré de long en large le parc naturel, mais en avons profité pour nous reposer un peu, mon corps ayant décidé de nous freiner. Toutefois, nous aurons lors de notre passage eues de très belles surprises qui ne nous auront pas laissés indifférents, notamment un coucher de soleil magnifique, une nuit étoilée et une faune diversifiée.

• Du repos et des oiseaux

Les emplacements de camping sont diffus sur tout le parc. Nous déployons la tente au pied d’un rocher, non loin du “Bridge”, l’arche emblématique dans le parc du Spitzkoppe.
Sitôt installés, sous une chaleur étouffante et sans ombre, il m’était impossible de partir marcher, mon corps me disant clairement de lever le pied.

Dans l’après-midi, deux rufipennes nabouroups, des petits oiseaux noirs aux yeux oranges approchent notre table. Je les surprends en train d’essayer de boire l’eau de la vaisselle et décide de leur mettre un bol d’eau claire, ce qui attirera un bulbul-brunoir, un autre petit oiseau tout aussi mignon.
Je partage des miettes avec eux et vois un autre oiseau arriver, beaucoup plus gros : un calao à bec rouge, qui n’est autre qu’un Zazou ! Pépito essaye de le photographier, mais sans succès, il se fait la belle rapidement. Un peu déçus, on se demande si on en reverra à Etosha, notre prochaine étape… jusqu’à ce qu’on entende un cri derrière nous. Il était là, enfin ils, car ils étaient deux ! Ils sont vraiment magnifiques, et cette fois-ci, n’hésitent pas à s’approcher à quelques centimètres à peine de nous, de quoi faire de belles photos pour immortaliser ce moment magique.

oiseau namibie queue jaune bulbul brunoir

• Enjoy the stars : l’arche du Spitzkoppe

Vers 17h, me sentant un peu mieux, et le soleil tapant moins, nous décidons de bouger et de faire un petit tour dans le parc, pour tout de même profiter des paysages spectaculaires autour de nous. Les points stratégiques du parc ne sont accessibles qu’avec un guide, nous ne quittons donc pas les chemins. Nous sommes vraiment au pied d’un immense massif rocheux, où l’on se sent minuscule.

Nous attendons le coucher de soleil sur les rochers, et captons toute la beauté de ce moment, dans le silence. Ce moment est suspendu dans le temps.

Le lendemain matin, nous nous réveillons grâce au champ de nos amis rufipennes nabouroups (les petits oiseaux noirs pour ceux du fond qui n’ont pas suivi). Nous retournons à l’arche, mais ça n’a pas la même saveur que le soir.

Je vous laisse avec les images de ces instants, qui sont plus parlantes que les mots.

arche spitzkoppe roche desert namib damaraland

ÉTAPE 6 | LES FALAISES DE WATERBERG PLATEAU

Les falaises de Waterberg Plateau auront été la dernière étape de notre séjour, et pas des moindres, entre promenades et randonnées, et surtout, quelques frayeurs…

Il faut savoir qu’au-delà d’un certain point, les randonnées non accompagnées d’un guide sont interdites. Nous ne sommes donc pas sortis des sentiers battus, et avons redoublé de vigilance lors de déplacements à pied.

• Une promenade dans Waterberg Wilderness

Notre emplacement de camping sera penché ce soir, pas l’idéal, mais aucun n’est droit de toute façon. Nous installons notre table et nos chaises, et partons pour une promenade au départ de Wilderness Lodge. Un peu plus de 2 km de marche sur le Fountain Trail, le Porcupine Highway et la Lovebird Gorge. De quoi découvrir les environs, se retrouver au pied des roches aux couleurs si particulières et emblématiques du Waterberg Plateau (très différentes de celles du Spitzkoppe).

Nous continuons notre route et croisons dans un premier temps une colonie de“rock dassies”, des espèces de marmottes ou gros cochons d’Inde. Ils étaient si MIGNONS ! Notre petite promenade nous permettra également de rencontrer des singes, des phacochères, des lézards bien sûr, des fleurs, des arbres remarquables… tout est somptueux, et encore une fois, nous sommes des fourmis dans l’immensité du paysage.

Sur la route du retour, un souffle animalier se fait entendre derrière nous. Un bruit assez sourd, assez proche aussi. Nous savions qu’il y avait des rhinocéros, mais de l’autre côté des falaises. Le son nous a stoppés net dans notre élan, et nos regards se sont croisés, plein de méfiance et, je dois l’avouer, avec un poil de trouille. Pépito m’a dit “on ne court pas, on marche plus vite”, ce qu’on a fait, sans se retourner. Bon, l’histoire nous apprendra qu’il ne s’agissait “que” d’un grand koudou (qui est un animal pouvant tout de même peser jusqu’à 300 kg pour 2 mètres de haut, et court à 50km/h…).

pumba phacochere cochon sauvage namibie waterberg
faune namibie dassie waterberg plateau

BRÈVES DE VOYAGE | LA PHOTO AU DRONE LA PLUS CHÈRE DE L’HISTOIRE

Sortant le lendemain matin du camp, il n’y avait, pour la première fois du séjour, pas de vent. Aussi, j’ai décidé de sortir le drone, enfin !
Il faut savoir que pour l’emmener sans risque (c’était mon premier voyage avec un drone), j’ai préféré demander les autorisations en amont du voyage, aux autorités compétentes à savoir en l’occurrence, la Namibia Civil Aviation. Après avoir complété et renvoyé le nombre incalculable de documents nécessaires, nous avons dû leur faire un virement de 1200 NAD, soit environ 55€, avec 22,70€ de frais de conversion supplémentaires. Le tout, sans compter l’assurance qu’il m’a fallu contracter pour le drone, d’une valeur de 35€/mois, durant 2 mois puisque nous partions sur octobre et novembre. Bref, des frais, pour une seule et unique photo durant le voyage.

Pourquoi ? La météo ! À ce moment-là, nous avions un petit Spark, qui est très bien pour débuter le pilotage, et qui nous aura tiré de belles photos depuis. Ceci dit, lorsque nous étions en Namibie, nous pouvions observer chaque jour de petites tornades se former aux abords des routes. Le Spark ne tient pas vraiment le vent, nous ne prenions donc aucun risque. Mais ce jour-là, c’était possible, et j’étais dans mon droit puisque j’étais dans une des zones où la NCAA m’avait donné les autorisations pour faire voler le drone. À peine la première photo faite, les rangers sont arrivés et nous ont observés avec insistance, si bien que, n’ayant pas envie d’entrer dans un débat, j’ai préféré clouer le drone au sol et laisser tomber l’affaire.

Je vous présente donc la photo la moins rentable de l’histoire, et qui est carrément médiocre puisque faite dans la précipitation !

drone photographie aerienne namibie waterberg plateau

• L’ascension des falaises de Waterberg en autonomie

À Waterberg Plateau, comme je vous l’expliquai plus haut dans mon article, les randonnées en autonomie sont autorisées jusqu’à un certain point. Aussi, il est tout à fait possible de faire l’ascension des rocheuses seul jusqu’au Waterberg Plateau Viewpoint, mais c’est tout (et c’est déjà pas mal).

Pour vous rendre au parking, point de départ de la randonnée, il vous faudra emprunter la D2512, et atteindre le premier village, où se trouvent notamment une station-service et le NWR Waterberg Camp. Tout au bout du village, vous trouverez un parking sur lequel vous pourrez stationner le temps de la randonnée, des toilettes publiques… et des babouins. Il vous suffira alors de suivre le fléchage du Train Head Mountain View pour atteindre le point de vue en haut des montagnes de Waterberg. Le chemin était assez bien balisé, du moins pour la montée.

portrait babouin chacma waterberg namibie afrique

Ça monte, mais on est contents, et la grimpette se fait assez bien. Les derniers mètres seront tout de même éprouvants, mais ça en valait la peine ! Nous avons une vue complète sur Waterberg Plateau, les montagnes, la plaine… On contemple ces derniers paysages avant d’entamer la descente, car c’est notre dernier jour sur place, et une longue route de plusieurs heures nous attend encore avant de pouvoir rendre la voiture le soir même.

LA P’TITE RANDO

Vers Waterberg Plateau Viewpoint

📍 Départ :
Parking après le NWR Waterberg Camp

💥 Difficulté :
Easyyyy

🕑 Durée :
1h30 heures pour les 1,77km

🗻 Dénivelé :
Rien du tout (+82m)

BRÈVES DE VOYAGE | “JE SUIS CONTENTE, ON N’A PAS CROISÉ DE SERPENT”…LOL

Lors de notre descente du point de vue, toute guillerette, mais toujours en faisant attention où je mettais les mains et les pieds, je fais remarquer à Pépito que quand même, je suis contente car on n’a pas croisé de serpent de tout le séjour. Alors sachez qu’en voir un de loin, enroulé autour d’un arbre, et à prendre en photo au 500mm ne m’aurait pas gêné, loin de là… mais l’histoire qui va suivre est toute autre !

Peut-être 2 minutes après avoir prononcé ces mots, Pépito derrière moi, je suis stoppée net dans mon élan par le craquement d’une branche. “C’est quoi ce bruit ?!”. Un nouveau bruit, bien me fait sursauter et me tétanise sur place. Un serpent, long et noir, tombe à un petit mètre de moi. Il rampe jusque dans les branchages devant nous, à côté desquels nous devons passer. Pépito me secoue pour que j’avance, car il a bien appris de son voyage en Guyane que s’il y a un serpent dans le coin, il vaut mieux ne pas rester.

Dans la panique, nous nous trompons de chemin, et devons remonter sur nos pas, repassant une nouvelle fois là où le serpent s’était caché. Nous arrivons au parking, je suis encore tremblante et décide de regarder sur Internet quels serpents nous pouvons croiser à Waterberg Plateau, pour savoir ce que j’aie vu. Il s’agissait donc d’un black mamba, dont la morsure provoque la mort d’un individu dans les 6 heures suivantes. YES !

trail head mountain view waterberg plateau randonnee

• Une dernière soirée à Windhoek

Nous rendons la charrette au loueur, bien heureux de nous en dépêtrer, papiers signés, pas de frais supplémentaires malgré le fait qu’on n’ait pas trouvés de carwash (on était dimanche, tout était fermé), et que nous avions eu un accrochage lors de notre passage à Etosha (nous ayant fait perdre une demi-journée au commissariat de police).

Nous nous rendons compte que nous avions oublié de prendre le repas au lodge… du coup, le loueur nous propose une voiture pour pouvoir nous rendre en ville. Je vous la donne en mille, c’était notre charrette !
Nous partons donc à la recherche d’un restaurant en ville, et pour ça, TripAdvisor est notre meilleur allié.

Nous prenons place à une grande table chez Joe’s Beerhouse, au 160 Nelson Mandela Avenue, dans un cadre typique, mais avec des centaines de bouteilles de Jägermeister entreposées partout. En plus d’être très mignon, ce que nous avions dans nos verres et nos assiettes étaient très bon !
Pour 34,10€ (hors tips) nous avons eu une piña colada pour moi et une bière pour Pépito, une viande locale (de l’oryx et du springbok) chacun accompagnée de spaetzle (bien meilleurs que certains qu’on nous sert en Alsace), et un dessert à partager. À table, nous nous rendons compte de la boulette du siècle : nous sommes partis un peu précipitamment, sans aucun papier sur nous, et nous avons bu un peu d’alcool, alors que la tolérance là-bas est de zéro.

Rentrés au lodge de Namvic, nous n’avons qu’une hâte, c’est de nous doucher et nous coucher, car le lendemain matin, nous repartons tôt pour l’aéroport. Plus d’eau chaude pour se doucher… ce sera une douche à l’eau glacée pour finir le séjour, après une journée riche en émotions de toute sorte.

BRÈVES DE VOYAGE | AIR NAMIBIA & AIR FRANCE

Avez-vous déjà vu, un avion qui décolle 30 minutes en avance ? Nous, oui. Nous sommes arrivés à l’aéroport de Windhoek 1h30 avant le décollage. Déjà à l’enregistrement, pas de tapis à bagages, mais un monsieur qui vient prendre nos valises. Original mais soit, on est dans un petit pays. Nous arrivons en salle d’embarquement, une heure avant le vol au moins, et pouvons embarquer quasiment immédiatement. Et là, une bonne demi-heure avant l’heure prévue du décollage…nous décollons. J’avoue, encore aujourd’hui, nous n’avons pas compris ! C’était un peu insolite pour le coup…

Bien évidemment, arrivés à Johannesburg, pas de place pour nous accueillir pour le débarquement. Nous tournons un peu en rond avant de se rendre compte que l’avion retourne sur la piste. On n’y comprend définitivement plus rien. Le pilote fait une annonce, nous devons débarquer avec les cargos ! C’était une longue journée qui nous attendait, assis dans l’aéroport, jusqu’à l’enregistrement pour notre prochain vol, direction Paris puis Bâle-Mulhouse.

Nous sommes à bord du vol KL2147, et le repas nous est servi. Et là, c’est le drame (pour moi). Je me méfie toujours de ce qu’on me sert, étant allergique à de nombreuses choses, pas commodes (le basilic par exemple). Il m’était déjà arrivé de faire une crise allergique dans un avion, et ce n’était pas la meilleure expérience que j’aie pu avoir. Aussi, quand il y a du vert quelque part, je ne mange pas. Ici, une salade sans vert, ni chez moi, ni chez Pépito, je ne me méfie donc pas. Sauf que… le basilic était là quand même, et c’est le début de 2 heures de cauchemars pour moi !

Postée devant les toilettes, à y faire des allers-retours avec les hôtesses qui me demandaient régulièrement si tout allait bien, si je voulais voir un médecin à bord… deux heures un peu chaotiques pour moi, à vomir mes tripes. Tout à coup, une dame attendait pour aller aux toilettes et je lui dis que c’est libre, sauf que… le pictogramme était rouge. J’ai donc plus ou moins cassé la porte d’un A380… Les hôtesses essaient de trouver des solutions, et disent à un passager qui entre dans les toilettes de ne pas verrouiller de l’intérieur, car le verrou a un souci et qu’il pourrait rester coincé à l’intérieur. Le monsieur entre, verrouille la porte, et l’hôtesse, me regardant d’un air dépité me dit “ce n’est pas la même culture…”. Quant à moi, après cette galère, je commençais à me sentir mieux et décidais de retourner à mon siège, épuisée, quand Pépito me dit “ne regarde pas dehors”. Bingo, il y avait de l’orage en dessous de nous, et ceux qui me connaissent savent que j’ai la phobie de l’orage. Décidément, ce vol retour n’aura pas de tout repos pour moi… mais aujourd’hui, j’arrive à en rire !

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Posté le 22/07/2023


'ON FAIT COUCOU
LES P'TITS GARS'

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Le p'tit chouchou