THIS IS NAMIBIA #2 |
DANS LE DÉSERT DU NAMIB : DE SESRIEM À WALVIS BAY

Le désert du Namib est le plus vieux désert au monde. Il est sans conteste une étape indispensable à tout voyage en Namibie, et a été l’une de mes préférées. En remontant du Fish River Canyon, nous nous dirigeons vers Sesriem. 579 km séparent le Fish River Canyon de Sesriem. 7h de route d’après Google Maps, une journée et demie dans la réalité.
Deux journées passées sur la route, c’est aussi le bonheur de voir évoluer les paysages sous nos yeux, avec une nuit dans un endroit magique, que je vous détaillerai dans un article dédié.

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Maps 2

BRÈVES DE VOYAGE | QUAND LA ROUTE DEVIENT UNE ÉTAPE À PART ENTIÈRE

Nous avalons les kilomètres tantôt sur la B4 goudronnée, tantôt sur les C14 et C27, des gravel road qui nous en auront bien fait baver. Que c’est long !

Lors de notre deuxième jour sur la route, nous décidons de faire un stop à la station-service de Betta dans l’espoir de trouver de quoi se ravitailler, nos estomacs commençant à ronchonner. En sortant de la voiture, j’aperçois, allongée au milieu de quelques cactées, un magnifique oryx se reposant. Peu farouche, mais tout de même en gardant mes distances pour ne pas l’apeurer, je la prends en photo avec le 200mm. Nous nous observons mutuellement pendant que Pépito part à l’affût de quelques vivres. Pas de chance, les rayons sont quasi vides, mais la station propose des burgers et schnitzels… d’oryx. Histoire de s’accoutumer, nous commandons 2 burgers. C’est à ce moment précis, attablés avec nos frites pas du tout cuites, que le bel oryx se lève et vient se recoucher… en face de moi. Merci la vie… une saveur un peu particulière ce burger (que je n’ai pas pu terminer).

Pour couronner le tout, nous avons le droit à une belle tempête de sable en repartant. Derrière les nuages de sable se cachent des paysages encore une fois tout droit sortis d’une autre planète, avec une route blanchâtre, la montagne rosée en fond et les bas-côtés orangés. On en prend plein les mirettes, et on ne peut s’empêcher de s’arrêter encore et encore pour immortaliser ces paysages que nous ne reverrons sans doute jamais.

C’est aussi sur cette route que nous allons croiser nos premiers zèbres sauvages, eux aussi teintés par le sable et la poussière. Un petit groupe de 3 individus que nous aurons la chance d’observer durant de longues minutes.
Une journée sur la route qui nous aura réservé de belles surprises donc, tant au niveau des paysages que de la faune sauvage. Nous ne savions pas encore à ce moment-là que la journée du lendemain serait certainement la plus belle (parce que Sossusvlei, quand même), mais aussi la pire du séjour…

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ETAPE 3 | SESRIEM, LA PORTE D’ENTRÉE DU DÉSERT DU NAMIB

desert sel argile sossusvlei deadvlei

Quand je repense à ce voyage, c’est sans conteste Sossusvlei qui me revient instantanément en tête, et pour cause… Le désert du Namib est le plus vieux désert au monde et le plus vaste d’Afrique Australe. Désert de sel et d’argile, il est surmonté de dunes de sable vertigineuses. Il est une étape indispensable à tout voyage en Namibie, et a été l’une de mes préférées.

On peut dire que les 80 900 km2 du Désert font de lui un lieu hostile, dont une maigre partie seulement est accessible facilement.

L’accès au désert se fait par Sesriem. Le seul camping situé dans le parc national de Namib-Naukluft est le NWR Sesriem Campsite. Nous nous sommes réveillés à 4h du matin pour lever le camp et attendre devant la barrière de la station de police. Pour voir le coucher ou le lever du soleil à Sossusvlei, il faut obligatoirement dormir à NWR Sesriem Campsite, puisque vous serez déjà dans le parc national qui ouvre ses portes au public une heure après le lever du soleil et ferme une heure avant le coucher du soleil.

• Sossusvlei, les dunes les plus hautes du monde

L’accès au désert

À partir du moment où la barrière se lève, c’est un défilé de 4×4 qui entame leur route. La route goudronnée permet d’accéder à :
Elim Dunes à seulement 5 km de l’entrée du parc
La Dune 45, au 45e kilomètre de l’entrée du parc
Big Daddy Dune, la plus haute des dunes (et une des plus hautes du monde), et Big Mamma Dune (plus petite, mais tout de même une des plus hautes du monde).

Notre but était évidemment de faire le lever de soleil depuis Big Daddy Dune. Il faut donc rouler jusqu’au parking de Sossusvlei, à 60 km de l’entrée du Parc. Une véritable course contre la montre ! A partir de là, 2 choix possibles :
– Prendre une navette pour faire les 4 derniers kilomètres sur route de sable
– Continuer en 4×4 dans le sable jusqu’à Deadvlei, et prier pour ne pas s’enliser, car la route est difficilement praticable.

Bon, on est des novices en conduite de 4×4, encore plus dans le sable, mais on a tenté l’expérience. Évidemment, nous nous sommes enlisés… Ça nous a quand même bien fait marrer. Moi creusant autour des roues, Pépito accélérant, ça fonctionne, donc changement de stratégie : je me mets au volant et c’est Pépito qui creuse. Il court à côté du 4×4 qui roule doucement, et saute en cours de route. Je fonce dans le sable, sans me poser de question, et ça passe ! Nous sommes entiers, garés, parés à débuter l’ascension.

dunes sable desert namibie sesriem sossusvlei

L’ascension de Big Daddy Dune

325 mètres de haut. C’est haut. Très haut. Dans le sable, c’est difficile. Très difficile. En plus, on part un peu comme des fusées, erreur de débutants ça. Spoiler alerte : je n’arriverai pas à aller jusqu’au sommet.
C’est une véritable épreuve physique, surtout avec le sac de l’appareil photo sur le dos ! L’arête de la dune est étroite, nous nous suivons en file indienne. Le sable est tellement fin que je m’enfonce à chaque pas. La montée se fait lentement. Mes jambes ont de plus en plus de mal à me porter, j’essaye de rattraper la petite avance de Pépito, mais je suis clairement en souffrance.
Le soleil va se lever, je capitule. Nous ne sommes peut-être pas parvenus jusqu’au sommet, mais nous étions à plus de la moitié de la Dune, l’un contre l’autre, assis sur cette arête, avec devant nous le spectacle magnifique du sable qui devient de plus en plus orangé à mesure que le soleil perce. C’est sûr que si vous visitez la Namibie, vivez ce moment, car il est indescriptible.

Le sable, on l’aura eu dans les godasses tout le restant de notre voyage. D’une finesse incroyable, il s’infiltre partout. Pour la petite histoire, j’en ai encore retiré presque 3 ans après de mes chaussures de marche, et pourtant, elles avaient servi entre-temps !

• Deadvlei, le marais mort

Depuis la Dune, vous pouvez admirer d’un côté Sossusvlei, dont le lac était à sec ce jour-là, et de l’autre côté, un paysage plus hostile, tout droit sorti d’une carte postale ou d’un fond d’écran Windows : Deadvlei. Cette cuvette est un marais asséché devenu désert d’argile, où trônent des acacias morts et séchés depuis des centaines d’années.

La descente est nettement plus facile et rapide… Tout droit jusqu’à l’entrée de Deadvlei encore peu animé et pour l’heure, encore dans l’ombre des dunes qui offrent un sable aux couleurs rouges. Le jeu de contraste est saisissant, le décor est surréaliste. Le sol est d’un blanc quasi-immaculé, les dunes maintenant en plein soleil sont dorées. Nous passons un moment à flâner entre les arbres, observer l’oryx qui traverse le sable, les gens qui ont eu le courage de monter jusqu’en haut de Big Daddy Dune.

La chaleur se fait de plus en plus écrasante, et le monde afflux, le parc étant officiellement ouvert. Il faut encore marcher dans le sable pour regagner le parking. Nous nous remettons en route, des étoiles plein les yeux tant le désert du Namib nous éblouit par sa beauté. Et bien sûr, c’est moi qui ai roulé pour le retour dans le sable !

parc national namib naukluft desert sossusvlei

BRÈVES DE VOYAGE | “SI TU N’AS PAS CREVÉ UN PNEU, TU N’AS PAS FAIT LA NAMIBIE”

Attention, petite histoire assez longue. Avec le temps, on a appris à en rire, mais sur le coup, on ne rigolait pas du tout.

En préparant ce voyage, j’ai lu à plusieurs reprises dans les différents témoignages qu’il était monnaie courante de crever un pneu en cours de route, et qu’il valait mieux contracter une assurance avec le loueur du véhicule au cas où ça arriverait.
La route entre Sesriem et Walvis Bay se veut monotone. On retourne sur la C19, qui vibre plus que toutes les autres, avant de rejoindre la C14 jusqu’à Walvis Bay.

Après avoir atteint le Tropique du Capricorne (et fait les touristes avec la fameuse photo), nous nous arrêtons au Gaub Pass, une route montagneuse et réputée pour être assez dangereuse pour les conducteurs imprudents. On a tenté de faire voler le drone, mais le vent risquait de nous le bazarder contre les rocheuses du ravin.
Nous voilà à présent à quelques kilomètres de la dernière intersection permettant de rejoindre soit la C26 en direction de Windhoek, soit de continuer en direction de Walvis Bay sur la C14. Nous n’avons pas réservé de camp pour le soir, car nous avons le temps après tout, il ne nous reste que 149 km soit à peu près 2h30 de route jusqu’à Walvis Bay. C’est une ville, il y a du choix, et nous pourrons arriver assez tôt pour chercher une place pour dormir, voire s’accorder un peu de repos au bord d’une piscine ou de l’océan. Hahahahahahahahaha. Ça, c’était dans la théorie…

Dans la pratique, nous voilà effectivement à 2h30 de la ville la plus proche, sur une route avec des montées et descentes successives. Dans mon souvenir, c’est ça : des grosses bosses sur la route. Ça monte, ça descend. Les freins qui lâchent, ça équivaut à combien de pneus crevés ? J’ai encore cette conversation en tête : – Ne panique pas, j’ai plus de freins. *Moi, rire gras* – Tu sais qu’on m’a déjà fait le coup ? – Sauf que ce n’est pas une blague… *Moi, panique à bord*.
On arrive à s’arrêter en haut d’une bosse, on respire un coup, on repart, ça a l’air de fonctionner à nouveau. Nouvelle descente, nouveau vent de panique. Les freins ne répondent pas. On s’arrête de côté sur la prochaine bosse, et on contacte le loueur, qui dépêche quelqu’un sur place. 4 heures d’attente en plein soleil, avec rien à observer, rien à faire si ce n’est attendre (quitte à être bloqués, autant être bloqués dans un lieu sans grand intérêt n’est-ce pas ?).

Notre jeu : deviner si le véhicule qui arrive au loin sera ou non notre dépanneur. Non, pas le bus multicolore, pas non plus le vieil espace sans suspensions arrière. Pas non plus la bétaillère, ha bah si… Le garagiste est donc arrivé en bétaillère. On est vendredi, c’est la fin d’après-midi, dans un pays catholique où on ne travaille pas le week-end, avec une excursion prévue et payée en avance le lendemain toute la journée, le garagiste arrive en bétaillère alors que nous n’avons plus de freins. Et c’est là que ça devient surréaliste (encore plus).
Le garagiste nous demande si on a de quoi tenir jusqu’au mardi parce que le temps de rentrer, commander la pièce, la recevoir, revenir la poser… Moi, je ne parle pas vraiment anglais, mais je comprends assez bien. Pépito, très terre-à-terre, dit que ça va être tendu, mais pas impossible. Moi à côté qui panique encore plus et qui dit “mais non, il nous fait une blague, ce n’est pas possible, on ne peut pas rester ici 4 jours, c’est impossible, it’s a joke, no ?”. Le garagiste éclate de rire. It’s a joke (pas drôle du tout).

Retenez bien qu’il a retiré les plaquettes à l’avant gauche et à accroché des bidules avec du serflex. Après nous avoir dit qu’il valait mieux éviter de freiner sec, nous avoir donné rendez-vous au Albie’s Car Care Center de Swakopmund lundi matin à la première heure, nous pouvons repartir à allure modérée.
Quelques kilomètres plus loin, le garagiste nous arrête à nouveau. Il a appelé son patron, finalement, il faut qu’il prenne notre véhicule au niveau de la Kuiseb Pass, car c’est une route très dangereuse avec beaucoup de canyons, de virages, de ravins. Autant dire que si les freins avaient lâché à cet endroit, nous serions probablement morts à l’heure actuelle.
J’ai chopé les passeports, l’appareil photo, et j’ai prié pour que ce soit un gars honnête. Nous avons pris sa voiture, pneus lisses, pare-brise tellement dégueulasse que je ne voyais personnellement pas à travers. Il est parti comme une fusée (alors qu’on était censé le suivre), et finalement, quelques kilomètres plus loin, nous avons retrouvé notre garagiste qui nous attendait le long de la route.
Nous avons pu terminer notre route jusqu’à Walvis Bay, de nuit. À notre arrivée, nous avons pris le premier lodge que j’avais vu sur le net, fais tous les fonds de poche et réunis pile la somme qu’il fallait pour avoir accès à un emplacement. Une journée de l’angoisse, qui se termine enfin. Le lendemain, il faut se lever tôt pour aller à la rencontre des otaries de Namibie.

ETAPE 4 | UNE JOURNÉE D’EXCURSIONS À WALVIS BAY

Pas tout à fait remis de nos émotions fortes de la veille, nous nous levons un peu crevés et silencieux, la tronche enfarinée d’avoir dormi nerveusement. Aujourd’hui, on aurait clairement voulu rester un peu au lit, mais c’était sans compter sur la journée d’excursion que nous avions réservée avec Sandwich Dune Tours and Safari !

• À la rencontre des otaries de Pelican Point

excursion kayak pelican point walvis bay otaries

Nous avons opté pour l’offre “Kayak Sand Combo”, afin de profiter au mieux de ce qu’avait à nous offrir Walvis Bay et ses alentours. Une journée rythmée entre océan et désert, presque comme deux journées en une.

7h30, Walvis Bay Waterfront. Denzel, notre guide pour la matinée, nous emmène direction Pelican Point. Pelican Point, c’est une longue bande de sable étroite en face de Walvis Bay, qui abrite d’importantes colonies d’otaries. L’ambiance au petit matin est encore calme, quasi-mystique. Nous apercevons des chacals, une épave de bateau, et au bout, un phare qui paraît abandonné (mais qui est en réalité un lodge de ce que j’ai compris). Le paysage a quelque chose de très hostile, malgré le soleil. Nous nous arrêtons au bord de l’océan, pour mettre les kayaks à l’eau.
Une fois sur l’eau, les otaries sont très curieuses. Elles ne tardent pas à s’approcher, et à s’amuser avec nos pagaies. C’est presque comme un balai aquatique, et nous les observons par dizaines. C’est un véritable jeu pour elles.

Une belle façon d’aller à la rencontre des otaries de Namibie, sans les importuner puisque nous restons à bonne distance (si l’on s’approche de trop, elles montrent les dents de toute façon). Nous en apprenons un peu plus sur elles. Par exemple, il y a plus d’otaries que d’habitants en Namibie. Ou encore, lorsqu’un bébé otarie vient à mourir, sa mère le garde avec elle 2 jours et le secoue régulièrement pour voir s’il se réveille, avant de l’abandonner. Pour l’anecdote, nous assistons à cette scène qui me brise le cœur, où un goéland attend de pouvoir manger un petit ; la mère à ce moment-là lève la tête au ciel, comme un humain le ferait avec une larme à l’œil. C’est aussi triste que fascinant.

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• À la découverte des marais salants de Walvis Bay

Après un petit lunch au bord de l’eau, nous repartons vers Walvis Bay, et faisons un stop le long des marais salants, qui donnent une couleur extraordinaire au paysage. Denzel nous explique que le sel produit en Namibie est importé principalement en Europe pour les routes et non la consommation. C’est aussi à Walvis Bay que nous pouvons observer la plus grande population de flamants roses d’Afrique australe. Là encore, Denzel nous fait un petit cours d’ornithologie ; il nous explique que les flamants ont cette couleur parce qu’ils se nourrissent d’algues et de planctons qui vivent dans le marais et qui sont donc roses.

La matinée, riche en apprentissage et de rencontres animalières, s’achève avec un retour à Walvis Bay, où nous sommes déposés pour repartir illico avec Marco, dans un nouveau 4×4, à l’assaut des dunes de Sandwich Harbour.

• À l’assaut des dunes de Sandwich Harbour

Sandwich Harbour, c’est la promesse d’un moment suspendu, où l’océan côtoie les dunes de sable à perte de vue.

Nous entrons dans un nouveau 4×4 déjà bien rempli. Nous sommes deux véhicules à se suivre. Marco baisse la pression des pneus, pour pouvoir aller dans les dunes. Cet après-midi promet d’être bien plus rythmé que la matinée : cap vers le sud, à 80 km de Walvis Bay. Nous dévalons les kilomètres sur la plage, avec un confort rudimentaire au fond du véhicule. Nous pouvons observer des chacals se nourrir d’otaries qui se sont perdues dans les mauvais courants et sont rejetés épuisés par l’océan. Nous nous arrêtons à mi-chemin, à la recherche d’un gecko du désert, sans succès, avant d’attaquer la dernière partie de cette excursion : l’assaut des dunes de sable de Sandwich Harbour.

Nous nous éloignons des plages pour entrer “dans les terres”, ou plutôt, dans les dunes. Nous dévalons les dunes, ça secoue par mal, c’est raid, et forcément impressionnant.

Nous y sommes, un peu trop lourds pour que le 4×4 atteigne le sommet de la dune qui sépare le désert de l’océan, alors nous sommes déposés pour que nous terminions l’ascension à pied. Une fois en haut, c’est une claque monumentale. Le spectacle est saisissant, c’est un arrêt dans le temps. Le lagon est d’une beauté… On en arrive à oublier le vent qui souffle très fort et nous fait avaler du sable, tant le paysage est singulier et surréaliste. Il y a du sable et de l’eau à perte de vue.

Les dunes sont totalement différentes de ce que nous avons pu observer la veille à Sossusvlei, alors qu’elles font partie du même désert. Ici, les dunes sont de couleur beaucoup plus blanches, comme je n’en avais jamais vu ailleurs.

Marco et son collègue nous attendent de l’autre côté, sur la plage, avec un apéritif et du pétillant, qu’ils osent presque appeler “du champagne”. Le groupe d’Asiatiques qui nous accompagne est rigolo, jusqu’à ce que survienne ce moment de gêne ultime. L’un d’eux demande à prendre une photo, alors Pépito accepte volontiers (on a plutôt l’habitude d’être sollicités, surtout moi, pour prendre des photos des gens). Sauf qu’il pensait que c’était pour les prendre eux en photo de groupe, et non pour prendre une photo avec nous, verres en main, puisque nous sommes français et donc, du pays du Champagne. Il y a une photo de moi qui traîne en Asie, et qui doit valoir son pesant de cacahuètes…

dunes ocean sandwich harbour 4x4 sable

Si je dois regretter une chose de cette excursion, c’est qu’il y avait pas mal de véhicules dans les dunes, et par conséquent, pas mal de monde aussi. Évidemment, je ne m’attendais pas à être seule au monde, et ça reste une chose à faire quand on vient pour la première fois en Namibie, d’autant plus qu’il me semble que c’est le seul moyen d’accéder à Sandwich Harbour.

portrait desert sandwich harbour dune namibie scaled


Mais la fin du désert se cache peut-être derrière chaque dune
OrelSan / Jour meilleur

BRÈVES DE VOYAGE | “PEU IMPORTE OÙ TU VAS DANS LE MONDE, TU CROISERAS TOUJOURS UN DOUBISTE”

Le saviez-vous ? Mon adage dans la vie c’est : “peu importe où tu vas dans le monde, tu croiseras toujours un doubiste” (un habitant du Doubs, la région, t’as compris).

17h00. Nous sommes de retour “sur la terre ferme”, et nous reprenons une nuit dans le même lodge que la veille au soir. Les sanitaires des femmes proposaient une baignoire, ça aurait été dommage de partir sans en profiter pour un petit bain tiède histoire de se relaxer et se détendre pour récupérer de la nuit d’avant.

Nous nous garons donc devant la réception, pour demander si un emplacement est libre pour le soir et voilà t’il pas qu’en sortant du véhicule, je remarque un détail sur le véhicule d’à côté : plaque française immatriculée dans le Doubs ! Bordel, même à l’autre bout du monde, au milieu de pas grand-chose ! Maintenant, dès que vous vous déplacez, peu importe où, ouvrez l’œil, et pensez à moi !

La suite de notre voyage nous emmènera du Spitzkoppe à Waterberg Plateau, pour de nouvelles rencontres plus ou moins réjouissantes…

signature nathou jolies choses blog cinéma theatre voyages musique

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Posté le 15/07/2023


'ON FAIT COUCOU
LES P'TITS GARS'

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Le p'tit chouchou