BRÈVES D’AÉROPORTS | DE MULHOUSE A WINDHOEK 🛫
Il nous aura fallu 2 jours parsemé de longues heures d’attente dans les aéroports pour arriver jusqu’à destination. Au départ, nous étions partis pour un voyage en Afrique du Sud, et donc, nous avions logiquement pris nos billets d’avion en direction de Johannesburg. Sauf que nous avons changé de cap en cours de route pour une destination plus sauvage : la Namibie. C’est ainsi que nous avons pris 3 avions : Bâle-Mulhouse > Paris / Paris > Johannesburg et Johannesburg > Windhoek.
C’était sans compter la poisse qui a commencé dès Paris ! Notre vol devait décoller grosso modo à 23h, avec un début d’embarquement à 21h30. Un après-midi entier à regarder toute une saison de Plan Coeur sur un écran d’iPhone, dans une salle d’embarquement en travaux, où il n’y a rien à faire.
Vers 21h, j’ai une intuition inexplicable et me retourne pour regarder l’écran d’affichage. Mon nom y est inscrit, au milieu de 2 autres, il faut se rendre au comptoir Air France. La panique s’empare de moi, parce que je sais que j’ai la poisse, j’ai le sang en ébullition de stress, et je me souviendrai toujours des mots de cet agent au comptoir : “Mais non, si ça se trouve, c’est une bonne nouvelle !… Ha non, votre bagage a perdu son étiquette, il faudrait descendre sur le tarmac pour faire une reconnaissance et lui en remettre une”.
Nous sommes donc mis de côté, dans la file prioritaire avec les personnes à mobilité réduite et familles avec jeunes enfants, voyants 2 valises au pied de l’avion, dont la nôtre, heureusement reconnaissable : nous l’avions entourée de scotch !
Donc astuce que je vous donne qui peut être très utile : toujours scotcher sa valise pour la reconnaître sur le tapis (ou sur le tarmac ! haha), ou plus globalement, si les scotchs sont déchirés à l’arrivée, vous pouvez prévenir un agent de douane que votre bagage a été ouvert à votre insu.
Le vol se déroule bien, malgré une dame derrière nous qui n’a pas pu s’empêcher de discuter tout du long, ou de ronfler. C’était intermittent, comme notre sommeil. Je finis par me lever et discuter avec un membre de l’équipage qui me fait faire le tour de l’appareil (car depuis petite, je voulais “visiter” l’A380). Nous arrivons à Johannesburg, exténués. Il faudra maintenant passer la douane, récupérer nos valises, les ré-enregistrer, et attendre toute la journée à l’aéroport de Johannesburg de pouvoir embarquer en direction de Windhoek le soir.
Nous arrivons de nuit, sur une piste en pavés, dans un aéroport minuscule. Après quelques formalités administratives, nous passons dans le hall des arrivées. Un homme est là, pancarte portant mon nom à la main. Vous n’imaginez pas mon soulagement à cet instant précis ! Ayant organisé notre voyage seul de A à Z pour la première fois, forcément, une petite appréhension planait au-dessus de nous… Le temps de nous fournir une carte SIM locale avec un peu de datas (MTC propose des cartes prépayées, 3 GO de data nous auront suffit pour la durée du séjour) et des bouteilles d’eau, nous quittons l’aéroport direction notre lodge du soir. Les choses sérieuses peuvent commencer.
'ON FAIT COUCOU
LES P'TITS GARS'