TRIP REPORT #4
PHANTASIALAND

Les amateurs de sensations fortes ne peuvent pas ne pas connaître Phantasialand. Phantasialand, c’est la définition du Parc d’Attractions : les décors, le fun, les sensations, les soundtracks, les détails, et même la restauration sur place sont autant d’arguments qui font de lui, de mon point de vue, le meilleur parc d’Europe (oui, devant Europa-Park).

De tous les parcs que nous avons pu faire, c’est sans doute celui qui se destine le moins aux familles au sens large, un peu comme Walibi Holland.

La première fois que j’aie mis les pieds à Phantasialand, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. A vrai dire, la première fois, je n’avais guère connu plus que Europa-Park, et pour moi, il ne pouvait à cette époque pas exister meilleur rapport qualité / prix qu’une journée à Europa-Park. Mais voilà, après Phanta, Europa-Park a comme un goût de pas assez…

Nous nous retrouvons donc à Brühl, dans la banlieue de Cologne, en Allemagne. C’est sûr que ça fait une trotte, mais…quand on aime, on ne compte pas !

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DIRECTION ALT BERLIN

Quand nous passons les grilles d’entrée du parc, nous arrivons directement sur une placette sur laquelle se trouve le plus grand carrousel à deux étages d’Europe. Nous le contournons pour arriver dans la rue de Berlin, ses boutiques, sa salle de spectacle, sa pâtisserie/salon de thé, et surtout, sa première attraction emblématique : Hotel Tartüff !

La rue débouche sur la Kaiserplatz, laissant apparaître des chaises volantes et, à quelques pas de là, une de mes attractions préférées : Maus au chocolat.

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Hotel Tartüff

Un hôtel loufoque où la visite réserve de nombreuses surprises. C’est le seul parcours à pied que j’aie pu faire, mais qu’est ce que c’est bon enfant ! Interdiction de filmer ou prendre des photos à l’intérieur, la musique nous guide de l’ascenseur à la sortie. Vous ne pouvez pas sortir de là sans un sourire jusqu’aux oreilles tant c’est fun pour les petits comme pour les plus grands enfants.

☆☆

Maus au chocolat

J’ai beaucoup trop l’esprit de compétition sur les attractions interactives, et Maus au chocolat est ma préférée de toutes ! Le postulat de base est simple : des souris ont envahi la pâtisserie, et il faut s’en débarrasser à coup de crème montée. Déjà la file d’attente est très mignonne, annonce la couleur et surtout, dégage une délicieuse odeur de chocolat. Munie de nos poches à douilles, il nous faudra viser un maximum de souris sur notre chemin pour marquer un maximum de points. De quoi se faire les bras durant 5 minutes de compétition acharnée. Pour moi, c’est de loin l’attraction interactive la plus fun de toutes !

☆☆☆

DIRECTION MEXICO

Nous débouchons à l’Est du parc, pour une halte dans le Quartier Mexico, qui a de très belles choses à nous offrir, et un décor qui nous fait entrer dans le vif du sujet. Autant Alt Berlin était assez soft, représentant une rue pavée de jolies bâtisses à l’architecture typiquement allemande, autant en entrant dans Mexico, nous sommes transportés directement au soleil, dans les couleurs de l’Amérique latine. Un vrai régal pour les yeux.

Mais alors, qu’est ce que l’on vient visiter à Mexico ? D’abord, nous tombons nez à nez avec Chiapas, un flume (des bûches) atypiques. Ensuite, nous croisons la route de Colorado Adventure, et enfin, en revenant sur nos pas, nous découvrons en contrebas, dans un étau au décor époustouflant, Talocan.

Chiapas

Chiapas sont les bûches de Phantasialand. Mais comme nous sommes à Phanta, et qu’ils ne peuvent rien faire comme tout le monde, nous sommes plutôt devant ✨Chiapas✨, les bûches avec la descente la plus inclinée du monde (53°, rien que ça). Alors, qu’est ce que ça vaut, ces bûches ? Lors de notre première visite, nous n’avions pas pu les faire à cause d’une maintenance sur l’attraction (et une météo de toute manière à ne pas foutre les pieds dans une attraction qui éclabousse). La deuxième fois, fous que nous sommes, nous avons décidé de commencer la journée par elles. ERREUR MALHEUREUX ! Nous sommes ressortis de là totalement trempés, ce qui est finalement le but des bûches. Ce sont donc, d’excellentes bûches, avec une ambiance intérieure particulière…quand ça fonctionne bien. Parce que pour l’anecdote, nous avons eu la journée de la poisse lors de notre deuxième visite du parc, l’année dernière. Arrivée à la moitié du parcours, la bûche s’arrête, les lumières techniques s’allument, et les jeunes assis à l’arrière ont allumé leur petit bédo. Une expérience magnifique, avec une musique des plus entraînante (et entêtante).

☆☆

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Talocan

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Quand nous arrivons devant Talocan, nous avons une vue plongeante sur la structure. Il me semble, après deux passages dans le parc, qu’il y a plus de gens qui regardent la machine comparé au nombre de personnes qui vont aller la tester. Talocan est en contrebas, parfaitement intégré dans le décor, lui donnant un aspect majestueux. Nous voyons souvent ce genre d’attraction dans les fêtes foraines, de celles qui vous donnent la gerbe et vous secouent dans tous les sens. Talocan est totalement différent. Il met la tête à l’envers avec une certaine douceur, mais surtout, la musique, les jets d’eau, les effets pyrotechniques nous emportent dans un cycle spectaculaire qui passe en un rien de temps.

☆☆

Colorado Adventure

Ou le coaster passe-partout. Un train de la mine aux sensations loin d’être familiales comme peut l’être Big Thunder Mountain à DisneyLand Paris. Le train circule sur un parcours de 1280 mètres de long, aux allures de promenade trompeuses. Ici, il y a de la fougue, du punch et des airtime qui font de beaux guilis dans le bidon. Forcément, il n’est plus tout jeune le boug, donc un peu brusque, mais toujours aussi plaisant. Impossible de lever les bras Maurice, le train nous bringuebale et nous pousse dans le siège. Un bon moment à ne pas rater.

☆☆

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DIRECTION DEEP IN AFRICA

Un peu plus loin que Talocan, nous quittons le Mexique sans démarcation pour entrer dans un nouveau monde tout aussi détaillé et magnifique : Deep in Africa, le quartier thématisé sur l’Afrique. Encore une fois, Phantasialand nous en met plein les yeux avec les détails des décors et des attractions qui s’intègrent parfaitement à ceux-ci. De quoi se réjouir de ce qui nous attend, à savoir Black Mamba, un inverted coaster B&M, qui est le même constructeur que Silver Star à Europa-Park, ou encore Baron 1898 à Eifteling.

Black Mamba

Je vais être très sévère avec lui, mais je vais vous expliquer pourquoi : ce n’est pas que je n’aime pas les inverted, c’est que les inverted ne m’aiment pas beaucoup, et ce n’est pas une histoire de constructeur puisque j’ai eu les mêmes sensations que sur Hals-über-Kopf à Tripsdrill, qui était une construction Vekoma.
Déjà, lors de ma première visite du parc, Pépito avait un peu oublié de me prévenir que les lunettes sur les attractions à Phantasialand étaient pour la majeure partie des attractions, interdites. De fait, la première fois, je n’ai strictement rien vu du décor qui fait toute la renommée du coaster. Tel un serpent, le rail se camoufle, se faufile et se tord dans une jungle flamboyante où se côtoient végétation, roche et cascade. Mais moi, je n’ai rien vu de tout ça. La deuxième fois, plus prévenante, j’ai mis mes lentilles de contact. Oui, le décor est effectivement magnifique, et c’est peut être l’attraction que je trouve la mieux intégrée du parc tant les détails sont fous (après elles sont toutes extrêmement bien intégrées, mais s’il ne fallait en choisir qu’une, ce serait Black Mamba), mais je me prends des torgnoles du début à la fin, donc je ne peux pas l’aimer.

☆☆

DIRECTION KLUGHEIM

Tout au nord du parc se trouve LE quartier qui je pense à propulsé Phantasialand parmi les meilleurs parcs d’attraction d’Europe : Klugheim. Après avoir traversé l’Amérique Latine et l’Afrique, nous débarquons immédiatement dans le Grand Nord inspiré de la mythologie nordique. Au milieu des petites maisons en bois, des boutiques, des stands de bouffe, d’un grand moulin, d’une taverne, de lanternes et de rochers basaltiques, se cachent l’indétrônable Taron, et son voisin plus passe-partout, Raïk.

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Taron

Mesdames et Messieurs, je vous présente la Bête, le magnifique, le grandiose : Taron. Je peux user et abuser des adjectifs qualificatifs des champs lexicaux de la grandeur et de la splendeur pour vous parler de celui qui est depuis ma première visite de Phantasialand en 2017, mon coaster numéro uno. À son ouverture en 2016, Taron détenait à lui seul 4 records mondiaux : record du launch magnétique le plus rapide (+117 km/h, avec un bruit de lancement qui résonne de loin), le multi launch coaster le plus rapide et le plus long, le coaster qui se croise le plus de fois sur son parcours. Le coaster se pavane de partout dans la zone. Peu importe où l’on regarde, on croise un morceau de rail de Taron dans Klugheim. À regarder, Taron est hypnotisant. Les rails s’enchevêtrent dans un espace restreint. Les sensations, elles, sont incomparables à d’autres. Là encore, impossible de garder les mains en l’air tout au long du parcours. La vitesse, les changements de direction, les airtimes, sont autant d’éléments qui font de Taron un coaster alambiqué d’une intensité que je n’ai jamais retrouvée sur un autre coaster. Lors de notre première visite à Phantasialand, nous l’avons enchaîné lors d’un ERT sept fois, avant que nos corps disent STOP.

☆☆☆

Petites parenthèses anecdotes mignonnes :
– Nous avons croisé une petite fille qui ne devait pas avoir tout à fait dix ans, enchaîner la bête en solo, au premier rang toujours, s’il vous plait.
– Nous avons croisé un petit papi qui devait frôler les 70 ans, lui aussi en solo, dans la file d’attente pour le premier rang, et il réservait son séjour suivant à Heide Park, un autre parc d’attractions en Allemagne.

Raïk

Le deuxième coaster de Klugheim, qui a ouvert en même temps. Il s’agit d’un family boomerang, sur lequel nous avons eu quelques déboires lors de notre dernière visite. Après la panne de Chiapas, nous avons eu la panne de Raïk. Dans la file d’attente, le coaster a un souci, et après vérification et résolution par les équipes techniques, le train peut reprendre sa course sur un parcours simpliste. Mais voilà, après un tour qui s’est passé à merveille, c’est à nous, et après le tour, surpriiiise, les lapbars ne s’ouvrent plus. Il aura fallu nous libérer en mode manuel, avec un compresseur.
Mais revenons à notre petit coaster. Le ressenti que l’on peut avoir tient surtout de son emplacement : le même coaster sur un terrain vague n’aurait clairement pas le même impact. Si les sensations ne sont pas des plus intéressantes, Raïk a le mérite d’être là encore en parfaite interaction avec le décor. Comme quoi, le décor joue énormément sur le ressenti et ça, Phantasialand l’a bien compris.

☆☆

Petit arrêt au stand : la pause déjeuner à Rutmor’s Taverne

Repos du guerrier. Ceux qui ont lu mes trips reports précédents ont compris que passé un certain âge, les coasters sont une chose, mais la pause méridienne en est une autre. Pour passer une excellente journée dans un parc d’attraction, il faut autant découvrir ou redécouvrir des sensations, que se régaler autour d’une bonne table. Phantasialand met là encore les petits plats dans les grands, en proposant des restaurants thématiques dans chaque zone, ainsi que de nombreux snacks plus classiques. Notre choix cette fois-ci s’est porté sur Rutmor’s Taverne.

Assis sur des sièges lourds aux dossiers plus hauts que nous, de la pierre tout autour de nous, nous commandons nos plats et boissons : pour moi ce sera knepfle à la poêle avec ail, oignons sauté et fromage d’alpage accompagné d’une salade avec vinaigrette à l’orange, une belle assiette, généreuse, et pleine de saveurs.

DIRECTION MYSTERY

Mystery est une partie du parc un peu plus vieillotte, puisque datant des années 90. On remarque tout de suite le contraste entre les quartiers plus anciens et les plus récents. Les détails ne sont pas aussi poussés dans la thématisation, mais le quartier reste un passage obligatoire lorsque l’on se rend à Phantasialand. Ici, pas de coaster, mais River Quest, un rafting (un peu particulier là encore), et Mystery Castle, une space-shot indoor (une tour de chute qui monte au lieu de chuter).

River Quest

La particularité de River Quest réside dans le fait qu’il détient le record de la plus grande descente pour un rafting. Comme Phantasialand sait si bien le faire, là encore, l’attraction est confinée dans un espace restreint, de sorte qu’il faut être à proximité pour se rendre compte qu’il y a un rafting à cet endroit-là. Par rapport à d’autres rafting que l’on a pu faire, celui-ci mouille pas mal. Bref, un rafting, classique, malgré son record, et malgré son originalité.

☆☆

Mystery Castle

Vous savez à quel point j’attends beaucoup des tours de chute, mais bizarrement, beaucoup moins des space-shot. De l’extérieur, la tour du château est jolie et renferme un certain mystère. Lors de notre première visite, la file d’attente nous a réservé d’innombrables surprises, nous projetant dans une ambiance qui annonçait assez bien la couleur. Ici, il faut faire “peur”. Nous prenons place à bord de la tour, face à face avec les autres visiteurs. pour être propulsés en l’air à une vitesse de 72 km/h, sur une hauteur de 65 mètres (et en cas de faible affluence, avec un cycle long, vous aurez le droit à une deuxième propulsion). Autant vous dire que les sensations ne sont pas au rendez-vous. C’est court, très court, trop court pour se mettre dedans… Dommage !

☆☆

DIRECTION CHINA TOWN

Nous continuons notre tour de Phantasialand avec une visite de China Town. Ici, pas d’attraction sensationnelle qui nous donnerait envie d’entrer dans une file d’attente. Nous croisons le chemin de Feng Ju Palace, une mad house (un décor qui tourne autour de nous sur une balançoire géante) qui est le meilleur moyen de vomir ses tripes, et Geister Rikscha, un train fantôme d’une nullité absolue (le seul truc qui ferait peur c’est la qualité des animatronics). Bref, à part pour se balader à travers les allées fleuries du quartier de China Town, qui a un charme certain avec ses reproductions de palais et son hôtel (le Ling Bao) qui vient fermer la zone, nous ne nous y attarderons pas.

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DIRECTION WUZE TOWN, DANS LE QUARTIER FANTASY

Nous revenons sur la Kaiserplatz pour regagner l’ouest du parc et son Quartier Fantasy. Ici, il faudra entrer dans Wuze Town, un bâtiment renfermant un double coaster que j’ai adoré dès mon premier ride, à savoir, Winja’s Fear et Winja’s Force. Outre le double coaster, le bâtiment est plutôt mignon, de l’extérieur comme de l’intérieur, mais comme pour Mystery, on voit que ça date d’une autre époque.

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Winja’s Fear / Winja’s Force

Ici, la file d’attente vous propose deux possibilités : partir du côté “Fear” ou du côté “Force”. La première fois que je suis rentrée dans le hall du bâtiment, où l’on voit les wagons sur le parcours, je me suis dit “ouais c’est un peu comme Euromir à Europa-Park, rien de foufou quoi…”. GROSSIÈRE ERREUR. Ça n’a strictement rien à voir. On commence par prendre place dans un wagon de 4 places, qui se rend au début du parcours via un ascenseur qui s’ouvre en position inclinée. Sans être exceptionnel en termes de sensations, on est surpris par de multiples éléments sur les parcours qu’on ne peut même pas voir depuis le hall, rendant l’attraction assez unique dans son genre. Sur tous les parcs que nous avons pu visiter jusqu’alors, aucun n’a quelque chose à proposer de semblable aux Winja’s. Et pour le coup, le wagon tourne vraiment sur le parcours, et pas qu’un peu.

☆☆☆

DIRECTION ROOKBURGH

Du grand Phantasialand. Une nouvelle claque dans la gueule de tous ceux qui aiment les parcs. On revient vers l’entrée, pour se faufiler dans un tunnel et atterrir tout droit dans un nouvel univers totalement différent de ceux déjà implantés dans le parc. Cette zone, elle aura mis un sacré bout de temps à sortir de terre. Lors de notre premier séjour au parc, en 2017, le chantier avait débuté depuis 1 an déjà mais tout était secret, rien ne fuitait, on ne savait pas ce qu’il allait se passer derrière les barrières et les bâches. Et bien, 3 ans plus tard, naissait toute une zone, avec un hôtel, un restaurant, un décor à couper le souffle et surtout… F.L.Y., un coaster unique au monde. Et quel coaster… rien que de me remémorer ce moment de grâce, j’en ai les poils et qu’une hâte, c’est d’y retourner.

Et regardez moi un peu cette zone ! Chaque détail, chaque recoin nous renvoie à la magnificence que peut produire Phantasialand. Du grand grand art, dont on ne se lasse pas.

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F.L.Y.

Séjournant à l’hôtel Charles Lindbergh, nous avions le droit à un fastpass par jour et par personne. Nous avons donc décidé, pour conserver toute la hype et l’excitation, de nous réserver notre premier fastpass pour la fin de la journée, juste avant la fermeture de l’attraction. Vu le monde, ce n’était pas une mauvaise idée. Nous prenons place à bord de l’arrière du train, dans une position que nous ne connaissons pas. Dos au rail, les jambes bloquées aux chevilles, le harnais un peu serré. Qu’est ce qui nous attend ? Le train part, et c’est totalement déroutant ce qui est en train de se passer : nous partons toujours dos au rail, et tout à coup, nous voilà mis en position d’oiseau, prêt à décoller, et quel envol… Le coaster est fluide, les sensations sont inexplicables en plus d’être totalement nouvelles. C’est long, peut être même un chouille trop long, mais que c’est jouissif ! Nous sortons de là totalement chamboulés, et je dois l’avouer, une larmichette à l’œil. Que c’est beau, mais que c’est beau !

☆☆☆

L’hôtel Charles Lindbergh

Lors de notre venue en 2022, nous avons décidé de séjourner à l’hôtel Charles Lindbergh, et de profiter du forfait aventure au prix de 399€ pour deux personnes à cette période, offrant une nuit dans une cabine d’aéronaute, deux jours d’entrée au parc, les 2 fast pass par personne pour F.L.Y., un dîner à la carte (3 plats) au restaurant Uhrwerk, le petit-déjeuner le lendemain matin.

Les cabines, bien que exiguës, sont confortables et bien pensées. Il y a tout le confort nécessaire, même sans lit double. La nuit tombée, en tant que résident de l’hôtel, nous pouvons nous promener dans Rookburgh et profiter des illuminations de la zone, notamment sur le coaster, lui donnant un aspect plus agressif.

Le repas du soir était plus que copieux. C’est simple, après l’entrée, nous étions déjà en train de caler ! Le petit-déjeuner était lui aussi copieux et très différent des petits-déjeuners dont nous avons l’habitude. Il n’y avait pas un choix exceptionnel, mais tout était fait maison, même la pâte à tartiner. Pour un hôtel de parc d’attractions, c’est d’autant plus surprenant je trouve.

On fait le bilan


C'est

Bieeennn'g


• Les décors : Les attractions sont parfaitement intégrées dans des espaces restreints, et en interaction permanente avec le décor qui l’entoure. C’est d’une splendeur jamais vue dans les autres parcs que j’aie pu visiter.
• Les attractions : Faut-il se répéter ? Les meilleurs coasters et attractions sont à Phantasialand, et c’est sans appel. Les sensations sont uniques, intenses, efficaces.
• L’offre de restauration : Il y a des points restauration partout dans le parc, et pour tous les budgets, du restaurant au stand fast-food. Et tout est bon !


C'est moins

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• Le dispatch : Il y a souvent une forte affluence dans le parc, ce qui rend les opérations de dispatch parfois plus longues, rallongeant les temps d’attente. Nous avons eu cependant de bonnes surprises avec un écran à l’entrée de Taron indiquant 40 minutes d’attente, alors qu’il n’y en avait en réalité que 10.
• La zone Fantasy : À l’arrière du parc, dans la zone Fantasy, se cache un ancien splash battle…sans la bataille puisque les pistolets à eau sont hors d’usage. C’est une zone assez grande, mais assez morte du fait de conflits de voisinage. Dommage, mais ce n’est pas vraiment de leur faute pour le coup.
• Les mascottes : Elles sont tout bonnement atroces.


L'édito de Pépito

Phantasialand est sans conteste le meilleur parc d’Europe et sans doute l’un des meilleurs au monde. Il a le mérite de mettre d’accord tous les férus de sensations et ceux qui ne jurent que par des thématiques léchées et inspirées.

Il est ce genre de parc qui fait naître ou confirme des passions et demeure clairement LA référence de ce que doit être un parc à thème. C’est d’autant plus étonnant que ce parc ne s’appuie sur aucune licence et ne jouit pas d’un budget aussi conséquent que certains grands groupes. Et pourtant, ils n’ont rien à envier à un Universal quant à leurs créations récentes. Un tour de force, en somme.

Résolument orienté vers les jeunes adultes, il n’est pas nécessairement à recommander pour une visite en famille avec de jeunes enfants. Mais si vous n’y avez jamais mis les pieds, je ne peux que vous le recommander chaudement.

 

signature nathou jolies choses blog cinéma theatre voyages musique

Posté le 02/07/2023


'ON FAIT COUCOU
LES P'TITS GARS'

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Le p'tit chouchou