Il y a des moments qu’on ne peut pas oublier dans une vie. Je nous y vois encore, en janvier dernier, sur la route entre Strasbourg et Sélestat, dire que si Ed venait en France/Suisse, on irait sans se poser de question. Puis quelques jours plus tard, le petit Divide Tour était annoncé, et Zürich faisait partie des villes européennes retenues pour l’occasion. Alors après quelques instants de stress, les billets étaient à nous (Merci Mütti !), et nous n’avions plus qu’à patienter un peu…
÷ ED SHEERAN ÷
DIVIDE TOUR
On pourrait s’arrêter 2 minutes sur le fait qu’on était toutes persuadées que c’était au stade de Zürich, et qu’on s’est donc pointées chez Camille emmitouflées jusqu’au-dessus des oreilles. Enfin toutes… pas Claire qui, elle, savait que c’était une salle. À aucun moment on a eu la présence d’esprit de googliser le nom de la salle, mais ça nous a valu un fou rire matinal, et un prêt de marinières/foulards (Stefou, as-tu rendu sa marinière neuve à Camille ?).
Mais parlons un peu de l’organisation… Un organisateur est venu avec un portevoix dire que les sacs à dos étaient interdits dans la salle, ce qui ne faisait pas vraiment nos affaires étant donné qu’on avait 3 sacs pour 4, histoire de pouvoir ranger nos pulls une fois dans la salle. À savoir qu’en Suisse, pour les explications, ils ne parlent que le suisse-allemand, sans même répéter au moins en anglais, histoire que la compréhension soit pleine et entière. Du coup, on a pas tout bien compris, faut l’avouer. Les gens sont ensuite arriver par les côtés, ce qui nous a un peu fâchées au vu des heures d’attente qu’on venait de se taper pour avoir une bonne place.
Puis le moment était venu de rentrer, et là, une marée humaine s’est déferlée sur nous. Moi et Claire, on fait 1m60, et je peux vous assurer que d’être au milieu d’une foule de gens surexcités, ça n’a clairement pas été l’expérience la plus agréable de ma vie. Les gens rythmaient nos pas, et on avait pas le choix de suivre.
Un groupe de fans avait organisé une distribution de roses à lever au moment de Supermarket Flowers. Nous avions toutes les 4 une rose, mais alors que Claire et moi sommes passées tranquillement, Stefou et Camille ont du jeter les leurs.
On a enfin trouvé le chemin pour la fosse, qui n’était pas vraiment indiqué, et une fois dans la salle, on s’est posées à la suite des gens. Normal, pour nous, mais apparemment pas pour d’autres, qui ne se sont pas gênés pour se faufiler dans le noyau de gens déjà bien trop serrés.
On pourrait aussi parler des gens qui fumaient à l’intérieur, OKLM. Et puis d’un coup, en observant autour de nous, on voit tous ces gens avec leurs sacs à dos, même modèle que les notre. Sur le coup, j’étais un peu blasée, parce que la communication était clairement pas au top. Et puis les gens ont gardé leur sac à dos sur le dos pendant le concert, ce qui restreignait un peu plus encore notre espace. On s’est sentis vraiment mal à certains moments, pris de coups de chaleurs et d’angoisse, enfermées entre les gens, au point que Stefou et Camille se sont éloignées à un moment pour chercher un verre d’eau. Une fois sorties de la foule, les gens ne voulaient plus les laisser revenir à leur place, le comble… Finalement, elles ont réussi à revenir, et nous ont dit que sur les côtés de la fosse, il n’y avait personne, que tout le monde s’était réuni au milieu. Pas étonnant donc, ce manque d’air.
C’était un enchainement de choses qui ont fait que ça nous a un peu plombé avant le début du concert. Puis il manquait l’essentiel…celui qui est là à chaque concert…celui que tu garderas à vie comme souvenir sur tes photos…le gars archi grand avec une touffe sur la tête ! Mais oui, pile devant nous, pour notre plus grand plaisir ?
Allez sans rancunes, enfin si un peu…
Le show a commencé avec Ryan McMullan, dont on a remarqué Stefou et moi une petite ressemblance physique et musicale avec James Bay. On a adoré son style, on écoute encore aujourd’hui. Puis une nana et ses musiciens ont pris possession de l’espace. Les gens dans la salle avaient l’air ravis, ils sautaient (oui certains y arrivaient encore…), s’amusaient, et nous on se regardait et on se demandait qui c’était, cette Anne-Marie. Puis elle a entamé Rockabye, et on a compris… ?
Et enfin, Ed était là, avec sa petite Martin, sa chevelure rousse, et son t-shirt HOAX…
“WELCOME TO THE NEW SHOW, I GUESS YOU KNOW I’VE BEEN AWAY »
Un format guitare/voix (ça ne vous rappelle personne ?) et une mise en scène avec des écrans géants, pour un enchainement de chansons de ses anciens albums et du nouveau. J’ai trouvé marrant qu’il alterne entre ses deux guitares après chaque chanson. Il en a une, il fait sa chanson, il prend l’autre, il fais sa chanson, il reprend la première, il fait sa chanson, et ainsi de suite. Il est dingue sur scène, il mouille le t-shirt pour son public. Parfois, entre les chansons, il donne une petite explications, en anglais, avec son accent british et son sourire charmeur. Pour le coup, il faut bien avouer que les Suisses sont beaucoup plus calés en langues étrangères que nous, parce qu’ils comprennent tout ce qu’il dit, et nous on a un peu du mal (surtout moi).
On oublierait presque qu’on est serrés au fond de cette boite qu’on a du mal à respirer tellement on est les uns sur les autres. Ed nous offre un show exceptionnel, entre douceur et vivacité. On aime, on profite à fond, on est aux anges. Il a cet air si heureux, c’est communicatif. Il enchaine beaucoup de titres, pour notre plus grand bonheur. Il fait un détour obligé par Thinking Out Loud, on écoute, on boit les paroles.
Il repart après 1h30 de show, en nous laissant chantonner tous en cœur l’air de What Do I Know ?. Les lumières se rallument, et les techniciens s’empressent de démonter la scène. Il ne reviendra pas, les gens partent. Nous étions quand même bien devant, et en sortant, c’est la stupéfaction : il fallait presque faire attention où on marchait tellement il y avait de déchets par terre. C’est quelque chose que je ne conçois pas, de laisser trainer les choses quand il y a des poubelles. Rien qu’un chewing-gum qu’on jette par terre ça me tue, alors là… bref, ce n’est pas le débat mais ça m’a vraiment énervée.
“BUT BABY NOW, TAKE ME INTO YOUR LOVING ARMS»
Je vous laisse avec mon album photo collaboratif (Stefou la paparazzi) de ce concert 📸
“LOVE CAN CHANGE THE WORLD IN A MOMENT, BUT WHAT DO I KNOW ? »
Bisoute
Posté le 03/05/2017
'ON FAIT COUCOU
LES P'TITS GARS'