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J’AI TESTÉ POUR VOUS…#11
SPÉCIAL DESSINS ANIMÉS

Au risque de me répéter, comme je travaille dans un petit cinéma, j’ai l’occasion de voir plus de films qu’avant. De ce fait, je ne peux pas m’arrêter sur un film en particulier, donc je vais aujourd’hui vous parler de 3 dessins animés : Vice versa de Pete Docter, Les minions, et Le petit prince.

Je vais commencer par le plus ancien, mais qui passe encore en séances de rattrapages dans certaines salles, à savoir, Vice versa (inside out), le dernier Pixar.

Bien avant sa sortie, j’avais de grandes attentes sur ce film, qui a été présenté hors compétition au festival de Cannes.

« Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie… ».

Le réalisateur a su mettre en image des émotions, en nous expliquant la façon dont fonctionne les souvenirs qui nous aide à bâtir notre personnalité, tout en pointant du doigt le fait que nos traits de caractère changent en fonction des étapes de notre vie et de notre âge. Mais fondamentalement, même si nous changeons, nous ne devenons pas forcément plus mauvais.

Le film est rythmé, crédible, drôle, touchant. Une belle réussite pour Pixar et Pete Docter qui signe un nouveau film grandiose. Je ne peux pas vous expliquer pourquoi ce film m’a épaté, sinon je vous spoilerais complètement. Mais quoi qu’il en soit, je peux vous assurer que c’est un moment de bonheur qui nous apprends que souvent, les plus beaux moments de notre vie sont bâtis sur un chagrin, et que personne n’est tout joyeux, tout triste, tout coléreux… Une personne heureuse aura ses moments de joie, de tristesse, de colère, de dégoût et de peur.


Source : Allocine

Mon avis : ☆☆☆☆☆ À voir encore et encore

Avis de la presse : ☆☆☆☆☆

Avis des spectateurs : ☆☆☆☆☆

Ils sont jaunes, ils sont drôles, ils sont multilingues, ils sont a-do-rables, ils sont beaucoup, beaucoup, beaucoup plus populaires que François Hollande, mais surtout, ils sont.. BANANAAAAAAA ! Les minions nous ont envahi le 8 juillet, et depuis, ils ne nous quittent plus (vous aussi, vous pouvez rallier le mouvement et adhérer au collectif des gens qui n’en peuvent plus d’entendre “banana” à longueur de journée). Vous n’avez pas pu rater ce phénomène, à moins d’habiter dans une grotte sans eau ni électricité, au fin fond du plateau du Larzac.

« A l’origine de simples organismes monocellulaires de couleur jaune, les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjectes les uns que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci, des tyrannosaures à Napoléon, ont plongé les Minions dans une profonde dépression. Mais l’un d’eux, prénommé Kevin, a une idée. Flanqué de Stuart, l’adolescent rebelle et de l’adorable petit Bob, Kevin part à la recherche d’un nouveau patron malfaisant pour guider les siens. Nos trois Minions se lancent dans un palpitant voyage qui va les conduire à leur nouveau maître : Scarlet Overkill, la première superméchante de l’histoire. De l’Antarctique au New York des années 60, nos trois compères arrivent finalement à Londres, où ils vont devoir faire face à la plus terrible menace de leur existence : l’annihilation de leur espèce ».

Pour la version française, Marion Cotillard et Guillaume Canet se sont prêtés au jeu du doublage avec brio. Marion, qui a l’air d’être une personne très douce et toute mignonne, est ici la superméchante, et ça lui va à ravir (c’est là qu’on voit le talent) ! La doublure est très compliqué parce qu’il faut refaire passer les émotions à travers quelque chose de déjà existant, et ça donne souvent quelque chose de mitigé (comme pour Boyhood, dont la VO fout les poils, mais où la VF ne transmet rien…d’où l’importance de regarder les séries et films US en VOSTFR). Mais pour l’adaptation des Minions, c’est un sans faute. Marion est tout simplement « bella comme la papaya ».

Guillaume endosse quant à lui le rôle de Herb, le petit ami de la superméchante, inventeur de gadgets en tout genre. Il a un air légèrement snob et un peu idiot, mais une fois encore, Guillaume s’en sort très bien pour le doublage. Connaitre sa/son partenaire aide considérablement à faire un duo d’exception. Le talent de ces deux grands acteurs se confirme une nouvelle fois dans Les minions (c’est plus difficile d’être crédible quand on a que sa voix, et que l’on est pas maître de la gestuelle, des expressions, des émotions).

Mais parlons des minions… Ces petites créatures jaunes sont gaffeurs, et drôles. Le film est détonnant, on ne s’ennuie pas, et même si ce qu’ils disent n’a souvent aucun sens dans la phrase, on les comprends facilement. Et puis c’est justement leur façon de parler qui les rend si attachants, avec ce subtile mélange de franglais-ispaniquo-nimpornaouak. On peut ne pas aimer, mais c’est un film réussi dont on parlera encore longtemps, et qui vaut tout de même la peine d’être vu, qui plaira aux petits comme aux grands. Pour les futurs dimanches d’automne et d’hiver, ça passera très bien !

ATTENTION, LA SUITE EST A PRENDRE AU 25EME DEGRE. Bref, si le film ne vous suffit pas, vous pouvez toujours investir dans les nombreux produits dérivés, du cartable d’écolier, en passant par la gomme, le stylo couleurs, et les ciseaux (pour les parents présents sur cette page, bonne chance pour coller la petite étiquette avec nom et prénom des enfants sur CHAQUE stylo, pour ne pas qu’il y ait une foire internationale de la gomme dans la classe…paix à votre âme…il n’y a pas de sortie de secours), jusqu’à la peluche et le tshirt incontournable, et la clef USB, vous n’aurez JAMAIS le contrôle sur les Minions (qui sont là pour entretenir les superméchantes grandes marques de papeterie, ce qui rendra indéniablement contents les supergrosméchants banquiers). Sinon, moi, j’ai été deux fois manger au fast-food-avec-le-clown-tout-rouge-a-lentree pour avoir mes deux minions sur mon bureau… Moi aussi je vais avoir le pyjamas, et moi aussi, je les aime ces petits tic-tac en salopette. Et puis moi aussi, je vais surement un jour me lancer dans la confection du gâteau Minion 😉


Source : Allocine

 

Mon avis : ☆☆☆☆ À voir au moins une fois

Avis de la presse : ☆☆☆☆☆

Avis des spectateurs : ☆☆☆☆☆

Et pour clôturer cet article sur les dessins-animés, je vous présente le dernier né de Paramount Pictures France : Le petit prince, de Mark Osborne.

« C’est l’histoire d’une histoire.
C’est l’histoire d’une petite fille, intrépide et curieuse, qui vit dans un monde d’adultes.
C’est l’histoire d’un aviateur, excentrique et facétieux, qui n’a jamais vraiment grandi.
C’est l’histoire du Petit Prince qui va les réunir dans une aventure extraordinaire ».

Ce n’est pas que je n’ai pas apprécié ce film, mais je ne l’ai pas vraiment aimé non plus. Je suis assez mitigée, restée sur une note d’incompréhension. L’histoire est bien pensée, bien racontée dans le film, et les images sont appréciables. Mais le Petit Prince est un être respectueux, un petit garçon éveillé, poli, calme et d’une grande maturité. Sauf qu’ici, le Petit Prince va finir par grandir et devenir un Grand Dadet, maladroit, fade, avec un autre vocabulaire et une autre façon de voir les choses.

Le film en soit reste très correct, avec une adaptation bien réalisée, et des personnages attachants, en particulier l’aviateur qui donne une note d’humour et un grain de folie au film. Mais à mon sens, il est légèrement trop long pour des enfants (captiver des enfants durant 1h45 est loin d’être une tâche facile, et on le ressent en salle à certains moments), et le manque de peps fait que l’on entre pas vraiment dans le film. Malgré les quelques moments plaisants et qui font sourire, je n’ai vraiment pas accroché…

Le renard avait peut beaucoup trop raison : “on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux“‘. Je n’ai pas vu un chef d’oeuvre, mais un film, ni plus ni moins.


Source : Allocine

Mon avis : ☆☆☆☆☆ À voir une fois

Avis de la presse : ☆☆☆☆☆

Avis des spectateurs : ☆☆☆

Bisàtous

sign 2cm

Posté le 16/08/2015


'ON FAIT COUCOU
LES P'TITS GARS'

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Le p'tit chouchou