LES SÉRIES #3 📺

Est-ce que nous avons regardé cette série au départ parce qu’elle faisait parler d’elle dans le monde des coasters fans dont fait partie Pépito ? Tout à fait. Est-ce que je me suis laissée embarquer notamment pour le casting de fou malade composé d’Alexandra Lamy, Audrey Lamy et Chloé Jouannet ? Parfaitement, oui.

“Été 1998. Palavas-les-Flots. Alors que la coupe du monde bat son plein, Sandrine Laplace, une contractuelle empotée qui se prend pour une agente de la CIA, décide d’enquêter sur un mystérieux accident survenu dans le train fantôme de la fête foraine locale. Incompétente mais téméraire, Sandrine infiltre un monde sans pitié – fait de guerres de clans, de barbes à papa et d’auto-tamponneuses – et devra faire alliance avec Carmen et Yvane, deux foraines que tout oppose. Et s’il y avait un tueur dans la fête foraine ? ”

Source : AlloCiné

Ce qui rend cette série géniale, c’est le fait d’être aller à fond dans le cliché du forain sans le ridiculiser ni le rendre “vulgaire”. On est dans le registre de l’humour totalement absurde, avec un trio Lamy mère/sœur/fille, très complice, totalement irrésistible. On est happés par cette comédie sous fond de polar, ou ce polar sous fond de comédie, ça fonctionne aussi. Cette série est simplement une pépite, qui aurait mérité un énorme succès et l’amener à une seconde saison.

“Adrien, 40 ans, romancier tourmenté, écrit en attendant l’inspiration la vie d’illustres inconnus. Un vieil homme l’embauche pour lui raconter sa plus grande histoire d’amour : Solange, l’histoire d’une vie…“

Source : AlloCiné

On est sur un thriller au scénario qui nous tient en haleine du début à la fin, plein de surprises, qui ne nous a pas laissé indifférent. À chaque épisode, le suspense était presque oppressant, le contraste entre les espaces-temps, tantôt dans les années 70 colorées, tantôt dans le présent empreint de noirceur, était déroutant. Loin du tout cuit, jusqu’au dernier moment, nous ne connaissons pas le dénouement. Nicolas Duvauchelle est possédé par le personnage, magistral dans ce rôle. Cette mini-série est une pépite, un grand moment qui aurait pu être un film.

La dernière en date, celle que l’on aura dévorée en une journée.

“En Camargue, quatre garçons en galère tombent dans l’escorting pour sauver le domaine apicole de leur enfance. Coachés par la petite sœur du groupe qui dirige cette “entreprise” unique dans la région, ils devront se mettre au service des femmes et à travers leur désir… apprendre à être des hommes d’aujourd’hui.“

Source : Allociné

Simon Ehralacher et Guillaume Labbé devraient suffir à convaincre la plupart des femmes à regarder cette série. Mais loin d’être scabreuse et vulgaire, cette série est avant tout un moment de tendresse, très drôle et émouvante. Ce ne sera pas la série du siècle, mais nous avons passé un bon moment devant cette série feel good, avec de beaux paysages et, il faut le souligner quand même, de belles petites fesses !

“Le quotidien d’une famille ordinaire, donc forcément névrosée et conflictuelle, confrontée à la maladie grave de l’un de ses enfants. Anne, la matriarche de la tribu Vasseur, auteure à succès de livres de développement personnel, est confrontée à un #metoo qui touche son éditeur et amant. Son mari Pascal cherche sa place auprès de cette femme qui en prend beaucoup. Claire, très impliquée et perturbée par la maladie de sa nièce, doit aussi tisser des liens avec la fille de son compagnon Antonio, dont l’ex-femme ne leur fait pas de cadeaux. Marion essaie de maintenir à flot sa vie de famille avec Stéphane et de supporter la maladie de sa fille Rose en s’échappant dans une relation avec Louis. Quant à Vincent, le frère de Claire et Marion, steward d’apparence détaché de tout, va se prendre la réalité de la vie de plein fouet.“

Source : AlloCiné

Queen Virginie Efira, c’est tout ce que j’ai à dire. Encore une mini-série, qui se dévore en un rien de temps. Est-ce que j’ai chialé comme une madeleine ? Évidemment. Mais détrompe-toi ! Le scénario reste surprenant ! On n’aborde pas que la maladie d’une enfant, mais plutôt des sujets actuels et transversaux, la maladie étant presque en arrière-plan à de nombreuses reprises. Ce n’est pas l’histoire d’une petite fille, c’est l’histoire d’une famille qui traverse de nombreuses épreuves, chacun de leur côté, et au milieu de tout ça, ils sont confrontés au pire. Sans pouvoir dire que j’ai adoré, j’ai trouvé ça très juste, et je recommande chaleureusement. Et puis Virginie Efira quoi, on ne le répètera jamais assez !

J’avais commencé cette série il y a des années de cela, ma série-repassage comme je les appelle, j’avais tout de suite accroché, puis décroché, jusqu’à abandonner définitivement pendant des lustres. Mais j’y suis retournée, et je n’ai pas regretté !

“Lorsqu’un crime de jeunesse la rattrape, une New-Yorkaise privilégiée se retrouve dans une prison pour femmes, où elle se fait rapidement des amis et des ennemis.“

Source : Netflix

C’est un peu par hasard que l’on a commencé (ou recommencé) Orange is the New Black, car nous avons croisé par hasard Danielle Brooks (Taystee) dans les rues de New York. Bon, là c’est clairement plus compliqué de s’identifier aux personnages, pour autant, évidemment qu’on a nos chouchous au fur et à mesure. On part d’un personnage principal pour éclater vers une diversité de personnages tout aussi importants, un casse tête chinois avec une multitude d’intrigues qui s’entrecoupent, une évolution du scénario global et de chaque personnage dans son individualité. On en déteste certains qu’on finira par adorer, on en adore certains qu’on finira par trouver quelconque. J’ai été bouleversée devant certaines scènes très difficiles, j’ai été émue devant une fin de saison d’une puissance rare sur Low – Especially Me.
On sent que la fin a été un peu “bâclée” car l’intrigue s’essoufflait, mais dans sa globalité, c’était une très bonne série, que j’ai adoré, où j’ai été émue, où j’ai ris, et où j’ai pu être en colère aussi.

Je t’en parlais déjà dans le précédent article, mais maintenant que la série est définitivement terminée, je peux t’en reparler avec plus de recul, et te dévoiler mon avis.

“La vie tranquille de Javier est bouleversée quand il se retrouve dans la peau d’un super-héros et que son ex-petite amie est chargée d’en découvrir l’identité cachée”

Source : Netflix

2 saisons, des tranches de rire, un running gag entre Pépito et moi sur “Soy Titan” ou “la puta de policia del karma”, et beaucoup, beaucoup, beaucouuuup de what the fuck. C’est absurde et loufoque, du scénario à l’image. Un côté décalé totalement assumé, presque burlesque parfois. On ne s’attend pas du tout à la fin, tant ils sont partis loiiiin dans leur délire, mais ça n’a pas empêché de passer un bon moment devant cette série espagnole uniquement disponible en VOSTFR. Je reste donc sur le même avis que dans mon précédent article, car la saison 2 a gardé la même ligne directive que la première. Je recommande pour l’originalité, mais j’ai totalement conscience que ça peut ne pas plaire à tout le monde !

“Dans les années 1950, une jeune orpheline qui révèle un talent étonnant pour les échecs s’envole vers une gloire improbable tout en se battant contre ses addictions.”

Source : Netflix

Encore une mini-série que nous avons dévorée en quelques soirées. Je ne peux pas parler de coup de cœur, mais Anya Taylor-Joy, l’actrice qui campe le rôle de Beth, personnage central de la série, est époustouflante dans ce rôle. À la fois de marbre et tellement profonde, nous sommes noyés dans son regard et happés par sa personnalité complexe. C’est une excellente série, tout simplement, que l’on suit même sans connaître les échecs.

Évidemment, les fans de Breaking Bad ne peuvent pas passer à côté de Better Call Saul, qui est à la fois spin-off de la série et une sorte d’après.

“Ce spin-off de “Breaking Bad” nommé aux Emmys suit la vie de Jimmy McGill avant qu’il ne prenne le pseudonyme de Saul Goodman et devienne l’avocat véreux de Walter White.”

Source : Netflix

C’est une série que l’on a commencé, où l’on a dévoré les deux premières saisons, puis que l’on a totalement abandonné pendant un an. Qui est Saul Goodman, l’avocat de Walter White, et comment en est-il arrivé là ? C’est tout le propos de cette série. Comme pour Breaking Bad, la photographie de la série est oppressante, les paysages sont “globalement moches”, tout est poussiéreux, tout mène à une tension. Les prémices sont déroutantes, on a beaucoup de mal à s’ancrer dans l’histoire parce que 1000 fois on se dit “mais bordel, comment il a pu en arriver là ?!”. On connaît l’échéance, c’est inéluctable, mais on a envie qu’elle change, on ne veut pas l’accepter. C’est une excellente série, qui nous a mis dans tous nos états (c’est d’ailleurs la première fois que j’ai été aussi stupéfaite devant une série). Fonce si tu as aimé Breaking Bad, fonce si tu as envie de clôturer cet univers, fonce, ne serait-ce que par curiosité.

Comme d’habitude, quand on entend trop parler d’une série, on n’y va un peu à reculons. On nous a tellement bassiné avec cette série que, comme pour La Casa de Papel, on a fini par se lancer, sans conviction.

“Tentés par un prix alléchant en cas de victoire, des centaines de joueurs désargentés acceptent de s’affronter lors de jeux pour enfants aux enjeux mortels.”

Source : Netflix

Pour de la surprise et de l’innovation, on peut difficilement faire plus surprenant et innovant ! Effectivement, sur ce point, rien à dire. Là encore, on est tenus en haleine, et totalement surpris de la chute, sans compter sur la photographie que j’ai trouvé complètement folle. C’est un reflet poussé à son extrême de la société, où on peut en arriver à des extrêmes par cupidité et l’appât du gain, où les “riches” se jouent des pauvres et les prennent pour des choses plus que pour des humains… Globalement, j’ai trouvé la série trash mais très bien ficelée, un bon point donc. Par contre, si j’ai une critique à formuler, ce serait que l’on ne peut pas vraiment s’attacher aux personnages. Je pense que c’est fait exprès, dans le sens où on nous met dans la peau d’un spectateur, comme les “riches” dans la série, mais moi, j’aime m’attacher aux personnages. En outre, la saison 2 est attendue depuis 2 ans maintenant, or, j’ai peur que comme pour La Casa de Papel, ce soit de trop. Je lui donnerai sa chance, mais je pense que c’est clairement le genre de série qui devrait être un one shot. À voir, à suivre…

Elle faisait typiquement partie des séries qui traînaient dans ma liste depuis des lustres. Une série à priori plutôt destinée à un public plutôt jeune, plutôt jeune adulte, mais que j’ai adoré et dont j’ai hâte de connaître la suite.

“Georgia, une mère anticonformiste, s’installe dans le nord avec ses enfants Ginny et Austin pour prendre un nouveau départ. Mais leur parcours ne sera pas sans embûches.”

Source : Netflix

C’est à la fois piquant et drôle, dramatique et léger. Là, on a deux personnages centraux, la mère et la fille, belles et intelligentes, mais avec un passé…tourmenté. Je m’attendais à quelque chose d’hyper léger, plutôt orienté “young adult” avec des histoires un peu à l’eau de rose typiquement jeunesse américaine, mais non, je me suis laissée embarquer volontiers dans la vie de cette famille décousue. Je ne peux que te conseiller d’essayer, parce que si j’ai commencé solo, mon Pépito m’a vite rejoint, et même si ce n’est pas la série du siècle, moi, j’ai hâte d’être à la saison suivante et retrouver ses bouts de femmes brisées, attachantes et qui m’ont fait verser mes plus grosses larmes également (ceux qui savent, savent…).

N’étant clairement pas attirée par la science-fiction, j’ai évidemment pris le train en marche et découvert cette série après tout le monde. Et wow… c’est donc cela de binge watcher quelque chose ?

“Quand un jeune garçon disparaît, une petite ville découvre une affaire mystérieuse, des expériences secrètes, des forces surnaturelles terrifiantes… et une fillette.”

Source : Netflix

Pépito avait regardé la première saison “à l’époque” et avait apprécié, mais abandonné. Lors de notre séjour à Cologne en 2022, nous avons été matraqués d’affiches sur la sortie de la saison 5, au point de me donner envie de voir ce que ça donnait réellement. Nous avons donc profité d’une soirée de pluie et d’orage pour nous faufiler sous la couette de notre airbnb et attaquer cette série. Et bien… Nous avons passé une soirée à regarder la saison 1 en intégralité ! J’ai purement et simplement adoré l’intrigue, la photographie, le scénario, l’ambiance, les personnages, les jeux de couleur, bref, tout, absolument tout m’a pris en vol et m’a embarqué dans le monde à l’envers. J’ai hâte de voir la suite, même si je dois avouer qu’en tant que gros chamallow, il m’arrive très souvent de me cacher les yeux sur certaines scènes !

Gros, gros, gros, énoooooorme coup de coeur pour cette série en ce début d’année, et ce n’est pas (seulement) à cause de Simon Baker !

“Dans les années 80, un jeune garçon d’une banlieue de Brisbane est confronté aux dures réalités de la vie, ainsi qu’aux dangers imminents qui menacent sa famille.”

Source : Netflix

J’avais vu le teasing de la mini-série sur les réseaux sociaux, et j’ai tout de suite trouvé ça accrocheur.
La série est adaptée du roman semi-autobiographique de Trent Dalton. La photographie de la série est magnifique. Je ne sais pas si le scénario retrace parfaitement le bouquin, mais il est pépite. Les acteurs sont incroyables (mention spéciale pour Eli jeune). La morale est belle et douce. J’ai été en haleine devant chaque épisode, j’avais qu’une seule hâte : savoir ce qu’il allait se passer. C’est prenant, bouleversant, profond. Il n’y a rien de superflu, pas une scène inutile. J’ai été choquée, surprise, j’ai ri, j’ai réfléchi. Le cocktail était parfait, justement dosé, tout ce que j’aime. J’espère que la série va amener une réédition du livre, pour pouvoir avaler l’univers de Trent dans mon hamac cet été.

Je te présentais déjà la série dans mon précédent article, mais maintenant que nous avons enfin pu voir la suite et fin, je peux te donner un avis constructif.

“Le plus ancien hôpital des États-Unis accueille un nouveau directeur, le docteur Max Goodwin, bien décidé à changer les choses et sauver des vies.“

Source : Netflix

C’est une série en demi-teinte : c’est bien, c’est moins bien, c’est de nouveau intéressant, et ça s’essouffle à nouveau… et c’est dommage. Je reste donc sur mon premier avis : ça se regarde bien, mais c’est un peu le pays des Bisounours. On sent qu’ils ont dû bâcler certains points pour terminer la série, si bien que certaines questions restent en suspens, et ça, c’est hyper frustrant. La scène de fin rattrape un peu ce sentiment, parce que c’est bougrement intelligent pour ne pas rester sur un avis trop négatif. Même si je ne peux pas dire que j’ai détesté, certaines décisions scénaristiques viennent un peu comme un cheveu sur la soupe et retombent comme un soufflé. New Amsterdam a donc tiré sa révérence, pas par la grande porte. Je reste clairement sur ma faim !

“I’ll be there for youuuuuu, nanananananaaaa”. Même si on n’a jamais regardé la série, on connait tous ce générique. Je faisais donc partie de ces personnes n’ayant jamais regardé Friends avant 2023… Shame on me !

“Les péripéties de 6 jeunes newyorkais liés par une profonde amitié. Entre amour, travail, famille, ils partagent leurs bonheurs et leurs soucis au Central Perk, leur café favori…“

Source : AlloCiné

Après The Big Bang Theory et How I Met Your Mother (calmos, j’en parle tout de suite après), notre choix s’est donc tourné vers Friends. Evidemment, j’ai adoré. Les personnages sont tous tellement attachants, chacun à leur manière, on a l’impression de faire partie de leur bande et d’habiter nous aussi dans cet appartement à la porte mauve, d’être assis avec eux sur le canapé du Central Perk. Je pense que c’est une série incontournable, que l’on a plaisir à découvrir et redécouvrir encore et encore. On peut aisément s’identifier à un ou plusieurs personnages, sur des traits de caractère, des attitudes etc. J’ai l’impression d’avoir passé le cap de la trentaine avec eux, alors même que je n’ai jamais eu la chance de faire partie d’une bande d’amis. C’était une très belle série, et un déchirement de devoir leur dire au revoir.

“Ted se remémore ses jeunes années, lorsqu’il était encore célibataire. Il raconte à ses enfants avec nostalgie ses moments d’égarements et de troubles, ses rencontres et ses recherches effrénées du Grand Amour et les facéties de sa bande d’amis… “

Source : Netflix

En 2024, Ted aurait été perçu comme un immense lourdingue, limite harceleur. Mais pour l’époque (ouais parce que 2005-2014 quand même, ça ne nous rajeunit pas…), ça avait un peu révolutionné le genre et la manière d’aborder la narration, avec une voix off qui raconte une histoire. Là-encore, les personnages sont tous attachiants, on apprend à les aimer au fur et à mesure pour ce qu’ils sont, malgré leurs défauts. J’ai vraiment passé un bon moment devant How I met… qui a remis au goût du jour les sitcom, pour ouvrir la voie à d’autres sitcom plus modernes comme The Big Bang Theory. Je sais qu’il y a un gros débat sur la fin de la série, que beaucoup ont trouvé décevante. Pour ma part, je ne m’y attendais pas, et j’ai trouvé au contraire que c’était une belle manière de dire au revoir à ces personnages, comme un cercle (je pense que tu as l’image).

Alors celle-ci, c’est la dernière que nous avons terminée, et j’ai eu beaucoup de mal à quitter Wisteria Lane…

“Wisteria Lane est un lieu paisible où les habitants semblent mener une vie heureuse… en apparence seulement ! Car en y regardant de plus près, on découvre bien vite, dans l’intimité de chacun, que le bonheur n’est pas toujours au rendez-vous. Et peu à peu, les secrets remontent inévitablement à la surface, risquant de faire voler en éclat le vernis lisse de leur tranquille existence…“

Source : AlloCiné

C’est rare que le personnage central de la série disparaisse dès les premières minutes de la série. Dans Desperate, nous avons un panel de femmes, toutes différentes, avec leur histoire et leur caractère, et, comme d’habitude, chaque personnage est attachant. Evidemment, c’est un quartier aux allures parfaites, avec son lot de secrets, trahisons et cadavres. Mon personnage préféré ? Sans surprise, Bree Van de Camp, pour son évolution et sa poigne, cette manière de n’être ébranlée de (presque) rien. Celle à laquelle je peux le plus m’identifier ? Susan Mayer, évidemment ! Le côté artiste-boulette-sensible, c’est totalement moi ! (d’ailleurs, lorsque quelqu’un met les deux pieds dans le plat, ici, on dit “faire une Nathou, ça en dit long sur moi…). J’ai finalement versé pas mal de larmes sur la fin, donc pour mes critères, humour, amour et larmes font d’elle une série que je classe dans mon top. Je pense que si j’avais regardé la série il y a 10 ans, je n’aurais pas autant accroché, parce qu’à 30 ans, on s’identifie forcément un petit peu plus à ces femmes qu’à 20 ans.

“On est habitués aux adaptations de nombreux livres, mais de jeux vidéos, c’est beaucoup plus rare. Ce n’était donc pas un pari gagné pour ma part, et c’est un peu en trainant des pieds que je me suis installée dans le canapé.

“Quand le monde tel que vous le connaissiez n’existe plus, quand la ligne entre le bien et le mal devient floue, quand la mort se manifeste au quotidien, jusqu’où iriez-vous pour survivre ? Pour Joel, la survie est une préoccupation quotidienne qu’il gère à sa manière. Mais quand son chemin croise celui d’Ellie, leur voyage à travers ce qui reste des États-Unis va mettre à rude épreuve leur humanité et leur volonté de survivre.“

Source : AlloCiné

Ici, on aborde les relations humaines dans un monde où tout est question de survie. Et bien, énorme coup de cœur de l’année 2023 pour ma part. Un chef-d’œuvre audio-visuel (la BA, mamamaaaa). J’ai été directement happée par l’histoire, bien ficelée, et attachée au duo de tête : Ellie (Bella Ramsey) et Joel (Pedro Pascal <3). Outre le scénario, les images sont à couper le souffle, minutieuses de réalisme pour les parties post-apocalyptiques, et époustouflantes pour la partie campagne (est-ce que j’ai ajouté le Wyoming sur ma liste de voyages ? Seul l’avenir nous le dira !). Vraiment, tout est incroyable dans cette série, même quand on n’est pas adepte du côté épouvante (qui n’est pas pire que dans Stranger Things à vrai dire). Ci-bien que j’ai empruntée une PS4 et acheté le jeu, et maintenant que je l’ai rendue, je veux m’acheter une PS5 pour finir le jeu. J’ai vraiment hâte de découvrir la suite de cette série-pépite. Si tu ne connais pas, fonces !

Oh, tiens, encore une série adaptée d’un roman et, encore un gros coup de cœur pour ma part !

“Courageuse et futée, Lyra se retrouve embarquée dans une folle aventure dans les contrées du Nord, à la recherche de son meilleur ami disparu. Pourquoi cette jeune fille orpheline, élevée dans l’atmosphère austère et confinée du prestigieux Jordan College, fait-elle l’objet de tant d’attentions ? Serait-elle investie d’une mystérieuse mission ? Sur les traces de ravisseurs d’enfants aux motivations obscures, Lyra va faire d’étonnantes rencontres et surmonter de multiples dangers…“

Source : AlloCiné

Je pense que tout le monde a au moins déjà entendu parlé de “A la croisée des Mondes”, la saga de Philip Pullman. Pour tout te dire dire, les 2 premiers épisodes, je ne les ai même pas vus, mais seulement suivis de loin, en faisant un puzzle dans la cuisine. Mais comme toujours, je tends l’oreille et ce que j’entendais, couplé aux brides que je saisissais, m’ont donné envie d’en savoir un peu plus sur Lyra Belacqua (merveilleusement interprétée par Dafne Keen). J’ai accroché le wagon en route pour ne plus le lâcher, au point d’être plus pressée que Pépito de lancer l’épisode suivant ! Là-encore, on est sur une merveille audio-visuelle. Ce générique… une pure merveille qui plonge le spectateur dans l’ambiance dès la première note. On aborde des sujets très sombres : le sacrifice, la science, la religion extrémisme, la mort. On arrive à apprécier des personnages que l’on déteste de prime abord. Les décors sont sublimes, les acteurs sont merveilleusement bien choisis, le scénario retrace l’histoire du livre (en tout cas, de ce que je peux en conclure durant ma lecture du tome 1). Vraiment, c’est encore une série pépite que je recommande grandement !

Haaaaa Bryan Cranston, ça faisait longtemps !

“A l’apogée d’une carrière florissante, un juge voit sa vie basculer le jour où son fils adolescent est reconnu coupable d’un délit de fuite. Un accident dont la victime faisait partie de la pègre.“

Source : Netflix

Quelle déception. Le synopsis nous met l’eau à la bouche, Bryan est au casting, qu’est-ce qui peut bien foirer ? Et bien… tout et rien à la fois. En fait, c’est fade de mon point de vue. La saison 1, passe encore. On est en haleine pour savoir comment ils vont se dépatouiller du pétrin, mais la saison 2… une seule question : pourquoi ? C’est tout à fait le genre de série / film où on s’ennuie mais on veut connaître le dénouement. Pour ma part, Your Honor, ce sera Dewey qui en parle le mieux : “je ne m’attendais à rien, mais je suis quand même déçue”. De fait, la saison ayant été très peu convaincante / crédible, les producteurs n’ont pas donné suite pour une saison 3.